Marcof-Le-Malouin

Chapitre 7UN SECRET DE FAMILLE.

Marcof fut le premier qui parvint à dominerles sensations tumultueuses qui agitaient son cœur. Il prit unsiége, s’assit, et, après avoir encore passé une fois la main surses yeux :

– Assieds-toi, Philippe, dit-il à voixbasse, et, pour Dieu ! remets-toi ; si quelqu’un de tesgens entrait, notre secret ne serait plus à nous seuls.

– Jocelyn veille, répondit lemarquis.

– Sans doute ; mais Jocelyn ne saitrien et ne doit rien savoir.

– Tu te défies de lui ?

– Quand il s’agit d’un secret pareil aunôtre, je me défie de moi-même.

– Et pourquoi donc éterniser cesecret ?

– Parce qu’il le faut.

– Frère !

– Chut ! fit vivement le marin enposant son doigt sur les lèvres du marquis. Il n’y a ici que deuxhommes, dont l’un est le serviteur de l’autre. Le noble marquis deLoc-Ronan et Marcof le Malouin !

– Encore !

– Il le faut, vous dis-je,monseigneur ; je vous en conjure !

– Soit donc !

– À la bonne heure ! Maintenantoccupons-nous de choses sérieuses.

– Mon cher Marcof, reprit le marquisaprès un silence, et en faisant un effort visible pour traiter soninterlocuteur avec une indifférence apparente ; mon cherMarcof, vous avez été à Paris dernièrement.

– Oui, monseigneur, et j’aiscrupuleusement suivi vos ordres.

– Ce que l’on m’a écrit est-ilvrai ?

– Parfaitement vrai. Le roi n’a plus desa puissance que le titre de roi, et, avant peu, il n’aura mêmeplus ce titre.

– Quoi ! le peuple de Parisoublierait à ce point ses devoirs ?

– Le peuple ne sait pas ce qu’il fait. Onle pousse, il va !

– Et la noblesse ?

– Elle se sauve.

– Elle se sauve ? répéta legentilhomme stupéfait.

– Oui ; mais elle appelle celaémigrer. Au demeurant, le mot seul est changé ; maisil signifie bien fuite.

– Qu’espère-t-elle donc, cette noblesseinsensée ?

– Elle n’en sait rien. Fuir est à lamode ; elle suit la mode.

– Et la bourgeoisie ?

– La bourgeoisie agit en se cachant. Ellepousse à la révolution ; et rappelez-vous ceci, monseigneur,si cette révolution éclate, la bourgeoisie seule en profitera.

– Mon Dieu !… pauvre France !murmura le marquis.

Puis, relevant la tête, il ajouta avecfierté :

– Toute la noblesse ne fuit pas, aumoins ! La Bretagne est pleine de braves gentilshommes. Quedevrons-nous faire ?

– Ce qui a été convenu.

– La guerre ?…

– Oui, la guerre ! Que le roirevienne parmi nous, et nous saurons bien le défendre.

– Avez-vous été à Saint-Tady ?

– Hier même j’étais à l’île de Groix, etj’en arrive.

– Vous avez rencontré le marquis de LaRouairie ?

– Nous sommes restés deux heuresensemble.

– Que vous a-t-il dit ?

– Il m’a montré deux lettres de Paris,trois de Londres, deux autres datées de Coblentz. De tous côtés onle pousse, on le presse, on le conjure d’agir sans retard.

– Et La Rouairie est prêt àagir ?

– Oui. Les proclamations sont faites, leshommes vont être rassemblés. Les armes sont en suffisante quantitépour en donner à qui jurera d’être fidèle au roi et àl’honneur ! Avant deux mois la conspiration éclatera, sitoutefois l’on doit donner ce nom à la noble cause qui nousralliera tous.

– Allez-vous donc vous joindre àeux ?

– Provisoirement, oui ; plus tard,je servirai le roi à bord de mon lougre quand la guerre maritimesera possible.

– Quand devez-vous rejoindre LaRouairie ?

– Dans quinze ou vingt joursseulement.

Le marquis, en proie à de sombres réflexions,parcourut vivement la petite pièce : puis, s’arrêtant enfinbrusquement devant Marcof, et lui prenant la main :

– Frère, lui dit-il à voix basse, laguerre va bientôt éclater dans le pays. Qui sait si nous pourronsencore une fois causer ensemble comme nous sommes libres de lefaire aujourd’hui. Écoute-moi donc : Si je suis tué par uneballe sur le champ de bataille, ou si je meurs dans mon lit de mamort naturelle, souviens-toi de mes paroles. Tu vois ce casier dela seconde bibliothèque ?

– Oui, répondit Marcof, je le vois.

– En dérangeant les livres, on découvrela boiserie.

– Ensuite ?

– À droite, au milieu de la rosace, il ya un bouton de bois sculpté en forme de gland de chêne. Ce boutonest mobile. En le pressant, il fait jouer un ressort qui démasqueune porte secrète donnant dans une armoire de fer. Moi mort, tuouvrirais cette armoire et tu y trouverais des papiers. Il tefaudrait, tu m’entends bien, il te faudrait les lire avec uneprofonde et religieuse attention.

– Je te le promets !

– C’est tout ce que j’avais à tedire ; et, maintenant que j’ai ta promesse, je suistranquille.

– Alors, monseigneur, je me retire,reprit Marcof à voix haute.

– Quand vous reverrai-je ?

– Dans douze jours ; le tempsd’aller à Paimbœuf et d’en revenir.

– Avez-vous besoin d’argent ?

– J’ai trois cent mille francs en or dansla cale de mon lougre.

En ce moment, la cloche du château retentit denouveau et avec force.

– Qui diable peut venir à pareilleheure ? s’écria Marcof.

– Des voyageurs égarés peut-être, quidemandent l’hospitalité.

– Pardieu ! nous allons le savoir.J’entends Jocelyn qui monte.

En effet, le vieux serviteur, après avoirdiscrètement gratté à la porte, pénétra dans la petite pièce.Marcof tenait respectueusement son chapeau à la main et il avaitrepris son caban.

– Qu’est-ce donc, Jocelyn ? demandale marquis.

– Monseigneur, répondit Jocelyn dont laphysionomie décelait un mécontentement manifeste, ce sont deuxvoyageurs qui demandent à vous parler sur l’heure.

– Vous ont-ils dit leur nom ?

– Ils m’ont remis cette lettre.

Le marquis prit la lettre que lui présentaitJocelyn et l’ouvrit. À peine en eut-il parcouru quelques lignesqu’il devint très-pâle.

– C’est bien, fit-il en s’adressant àJocelyn. Faites entrer ces étrangers dans la salle basse ; jevais descendre.

Jocelyn n’avait pas franchi le seuil de laporte que, se retournant vivement vers Marcof, le marquisajouta :

– Il ne faut pas sortir par lagrille.

– Pourquoi ?

– Ne m’interroge pas ! Tu saurastout plus tard. Passe par l’escalier secret qui aboutit à machambre. Tiens, voici la clef de la petite porte qui donne sur lesfalaises… Pars vite !

– Qu’as-tu donc ? demanda Marcof enremarquant la subite altération des traits du marquis.

– Va ! je n’ai pas le temps det’expliquer. Seulement souviens-toi de l’armoire secrète, etn’oublie pas ta parole.

Et le gentilhomme, serrant les mains du marin,s’élança vivement au dehors. Marcof, demeuré seul, resta quelquesmoments pensif, puis il sortit à son tour ; il traversa uncorridor, et, en homme qui connaissait bien les aîtres du château,il ouvrit une porte donnant sur une vaste chambre éclairée par lesrayons de la lune. En traversant cette pièce, le marin s’arrêtadevant un magnifique portrait de vieillard. Il inclina la tête, ilmurmura tout bas quelques paroles, une prière peut-être ; puiss’approchant du cadre, il déposa un respectueux baiser surl’écusson placé dans l’angle gauche du tableau. Cela fait, ilouvrit une autre porte, et il descendit les marches d’un petitescalier pratiqué dans l’épaisseur de la muraille.

Les deux étrangers que Jocelyn avaitintroduits dans la salle basse du château, d’après les ordres deson maître, y entraient à peine lorsque le marquis de Loc-Ronan seprésenta à eux. Ils échangèrent tous trois un salutcérémonieux.

– Monsieur le marquis, dit l’un des deuxpersonnages, nous devons faire un appel à votre indulgence ;nous eussions dû arriver à une heure plus convenable, et nousl’eussions fait (ayant pris nos mesures en conséquence), si latempête qui nous a assaillis dans la montagne n’était venue mettreune entrave à notre marche.

– Je joins mes excuses à celles duchevalier de Tessy, dit le second des deux étrangers en s’avançantà son tour.

– Je les reçois, comte de Fougueray,répondit le marquis avec une extrême hauteur.

Après cet échange de paroles, les trois hommesdemeurèrent quelques moments silencieux. Le marquis froissait danssa main droite avec une colère sourde la lettre que lui avaitremise Jocelyn, et qui avait précédé l’introduction des deuxgentilshommes. Enfin, se calmant peu à peu, il reprit :

– Je ne crois pas, messieurs, que vousayez fait une centaine de lieues pour venir me trouver, sans unautre motif que celui d’en appeler à mon indulgence pour votrearrivée inattendue. Nous avons à causer ensemble ; vousplaît-il que cela soit immédiatement ?

– Nous craindrions d’être indiscrets etde vous fatiguer, répondit le chevalier de Tessy.

– Aucunement, messieurs. À cette heureavancée, nous n’en serons que moins troublés, et c’est, je crois,ce qu’il faut avant tout pour la conversation que nous allonsavoir ?

– Cette salle me paraît fort convenable,monsieur, dit le comte de Fougueray en regardant autour de lui.Seulement, notre souper ayant été des plus mauvais, je vous seraisinfiniment obligé de nous faire servir quoi que ce soit…

– Dites plutôt, interrompit brusquementle marquis, que vous connaissez la vieille coutume bretonne quiveut qu’un homme soit sacré pour celui sous le toit duquel il abrisé un pain.

– Quand cela serait ?

– Vous osez en convenir ?

– Eh ! pourquoi diable megênerais-je ? Ne sommes-nous pas de vieillesconnaissances ? Vous savez bien, marquis, qu’entre nous il n’ya pas de secret !…

Le comte appuya sur ce dernier mot. Le marquisde Loc-Ronan se mordit les lèvres avec une telle violence quequelques gouttelettes de sang jaillirent sous sa dent convulsive.Il agita une sonnette. Jocelyn parut.

– Servez à ces messieurs ce que voustrouverez de meilleur à l’office, dit-il.

Le domestique s’inclina et sortit. Cinqminutes après il rentra.

– Eh bien ? lui demanda sonmaître.

– Monseigneur, je n’ai rien trouvé àl’office ; mais, en revanche, il y avait cette paire depistolets tout chargés sur la table de votre chambre, et je vousles apporte.

– Est-ce un guet-apens ? s’écria lechevalier en portant la main à la garde de son épée.

– Ce serait tout au plus un duel,répondit tranquillement le marquis, car vous voyez que votre dignecompagnon a pris ses précautions…

Le comte, en effet, tenait un pistolet dechaque main. Jocelyn s’avança près de son maître en levant sonpen-bas. Mais le marquis, posant froidement ses pistolets sur unmeuble voisin, ordonna au serviteur de sortir. Jocelyn hésita, maisil obéit.

– Nous nous passerons donc desouper ? demanda le comte en remettant ses armes à saceinture.

– Finissons, messieurs ! s’écria lemarquis ; si nous continuions longtemps sur ce ton, je sensque la colère me dominerait bien vite. Vous êtes venu ici pour meproposer un marché. Ce marché est infâme, je le saisd’avance ; mais n’importe ! détaillez-le. J’écoute.

– Mon cher marquis, fit le chevalier enattirant à lui un siége et s’y installant sans façon, vous avez unefaçon d’exprimer votre pensée qui ne nous semblerait nullementparlementaire (comme le dit si bien Mirabeau du haut de la tribunede l’Assemblée nationale), si nous vous connaissions moins. Maisnous ne verrons dans vos paroles que ce qu’il faut y voir,c’est-à-dire que vous êtes prêt à nous donner toute votreattention.

Le comte fit un geste brusque d’assentiment,tandis que le marquis, se laissant tomber dans un vaste fauteuil,passait une main sur son front, où perlait une sueur abondante.

– Comte, continua le chevalier, vousplairait-il d’entamer l’entretien ?

– Nullement, mon très-cher. Vous parlez àmerveille, et vous avez, comme l’on dit, la langue fort bienpendue. J’imiterai M. de Loc-Ronan ; je vousécouterai.

– Avec votre permission, monsieur lemarquis, je commence. Laissez-moi cependant vous dire que, pourétablir correctement l’affaire que nous allons avoir l’honneur dedébattre avec vous, il est de toute utilité de bien poser tout desuite les jalons de départ. Puis il n’est peut-être pas moinsessentiel que vous sachiez jusqu’à quel point nous sommesinstruits, le comte de Fougueray et moi…

Le marquis ne répondant pas, le chevalierajouta :

– Je vais donc faire un appel à vossouvenirs et vous prier de remonter avec moi jusqu’à l’époque où,après avoir perdu votre père et recueilli son immense héritage,vous vous décidâtes à venir présenter vos hommages à Sa MajestéLouis XV. Vous aviez, je crois, vingt-deux ans alors, et vousétiez véritablement fort beau.

– Monsieur le marquis n’a jamais cessé del’être ! interrompit le comte.

– Sans doute, reprit l’orateur :mais, en outre, à cette époque, le marquis possédait le charmeentraînant de la première jeunesse. Croyez bien que je n’ainullement l’intention de détailler ici vos nombreux succès, moncher hôte ; je les mentionne seulement en masse, afin de vousrendre la justice qui vous est due…

– Au fait ! dit le marquis d’unevoix impatiente.

– J’y arrive. À cette époque donc, aprèsavoir fait tourner bien des têtes féminines, il arriva que la vôtredevint elle-même le point de mire des traits du petit dieu malin.Le 15 août 1776, jour d’une grande fête, celle du roi,pardieu ! à l’occasion de je ne sais quel tumulte et quelleperturbation causée par la foule en démence, vous eûtes le bonheurde sauver et d’emporter dans vos bras une jeune fille, belle commela déesse Vénus elle-même. En échange de la vie que vous lui aviezconservée, elle vous ravit votre cœur et vous donna le sien…

– Dorat n’aurait pas mieux dit,interrompit de nouveau le comte.

Le marquis demeurait toujours impassible.Évidemment il avait pris le parti d’écouter jusqu’au bout ses deuxinterlocuteurs et de ne leur point mesurer le temps.

– Cette jeune fille, dont la beauté avaitfait sur vous une si vive impression, appartenait à une famillehonorable de vieux gentilshommes de Basse-Normandie, dontM. le comte de Fougueray et moi avons l’honneur d’être lesuniques représentants mâles. Il s’agit donc de notre sœur qui, vousle savez aussi bien que nous, se nomme Marie-Augustine. Il estinutile, je le pense, de vous rappeler que vous vous fîtesprésenter dans la famille, que vous demandâtes la main deMarie-Augustine, et qu’enfin, d’heureux fiancé devenant heureuxépoux, vous conduisîtes cette chère enfant aux pieds des autels, oùvous lui jurâtes fidélité et protection… Cela nous conduit toutdroit à la fin de l’année 1777.

« Vous êtes d’une humeur un peu jalouse,mon cher marquis ; les adorateurs qui papillonnaient autour devotre femme vous donnèrent quelques soucis… En véritable femmejolie et coquette qu’elle était, Marie-Augustine se prit à vousrire au nez lorsque vous lui proposâtes de quitter Versailles.Malheureusement la pauvre enfant ne savait pas encore ce quec’était qu’une cervelle bretonne. Elle ne tarda guère àl’apprendre. – Sans plus de cérémonies, vous fîtes enlever lamarquise, et huit jours après votre départ clandestin, vous étiezinstallés tous deux dans ce vieux château de vos ancêtres.Marie-Augustine pleura, pria, supplia. Vous l’aimiez et vous étiezjaloux ; double raison pour demeurer inébranlable dans votrerésolution de vivre isolé avec elle dans cette farouchesolitude.

Vous n’aviez oublié qu’une chose, mon chermarquis, c’était l’histoire de notre grand’mère Ève et celle dufruit défendu… Marie-Augustine se voyant en prison, ne rêva plusqu’évasion et liberté. Tous les moyens lui semblèrent bons, et ellen’hésita pas même à se compromettre pour voir tomber les barreauxet les grilles. Comment s’y prit-elle ? Par ma foi, jel’ignore. Toujours est-il qu’elle trouva moyen d’entretenir unecorrespondance active avec un beau gentilhomme de Quimper, quijadis avait été votre compagnon de plaisirs…

– Comment elle s’y prit ? s’écria lemarquis en se levant brusquement. Je vais vous l’expliquer !…À prix d’or, cette misérable femme, indigne du nom que je lui avaisdonné, séduisit le valet et parvint à se ménager plusieursentrevues avec son amant, car vous oubliez de le dire, messieurs,votre sœur était devenue la maîtresse du barond’Audierne !

– Vous l’avez dit depuis, mais nous nel’avons jamais cru ! répondit le comte de Fougueray.

– En voulez-vous les preuves ? J’ailes lettres ici.

– Inutile, continua le chevalier. Quenotre sœur soit coupable ou non, là n’est pas la question.Permettez-moi d’achever. Donc les deux… comment dirais-je ?les deux amants, puisque vous le voulez absolument, ayant prisd’avance toutes leurs mesures, attendaient une nuit favorable pouraccomplir leur projet. Ils ne savaient pas, qu’instruit de tout,vous les faisiez épier, et que vous attendiez le moment d’agir…Aussi, la nuit où la fuite devait avoir lieu, vous trouvèrent-ilssur leur passage. Le baron tira son épée ; Marie-Augustines’évanouit. Ils ne vous connaissaient pas encore !… Vousemportâtes votre femme dans vos bras en priant le baron de voussuivre. Le gentilhomme, sommé par vous au nom de son honneur,obéit.

Ah ! pardon, fit le chevalier ens’interrompant, j’oubliais, pour la clarté de ce qui va suivre, dementionner ici que votre mariage avait eu lieu sur les terres mêmesde mon frère, et que les témoins d’usage assistaient seuls à lacérémonie…

– C’était le comte de Fougueray quil’avait voulu ainsi, répondit le marquis.

– Je m’empresse de le reconnaître, ajoutale comte en s’inclinant. Continuez, chevalier.

– C’est moi seul qui continuerai !s’écria le marquis. Écoutez-moi tous deux à votre tour. Lorsque jetins entre mes mains la misérable qui avait déshonoré mon nom, etson indigne complice, ma première pensée fut de les tuer tous lesdeux. Cependant j’hésitai !… Mon mépris pour cette femme étaittellement profond, que ma main dédaigna de verser son sang !…D’ailleurs, j’avais mieux à faire !

– Oui, c’était fort ingénieux ce que vousavez trouvé, fit observer le comte en chiffonnant coquettement ladentelle de son jabot.

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