Joseph Balsamo – Tome II (Les Mémoires d’un médecin)

Chapitre 22Les renseignements

Cette nuit si longue, si fertile en événements et que nous
avons promenée, comme le nuage des dieux mythologiques, de Saint-Denis à la
Muette, de la Muette à la rue Coq-Héron, de la rue Coq-Héron à la rue Plâtrière,
et de la rue Plâtrière à la rue Saint-Claude, cette nuit, madame du Barry l’avait
employée à essayer de pétrir l’esprit du roi, selon ses vues, d’une politique
nouvelle.

Elle avait surtout beaucoup insisté sur le danger qu’il y aurait
à laisser les Choiseul gagner du terrain auprès de la dauphine.

Le roi avait répondu, en haussant les épaules, que madame la
dauphine était une enfant et M. de Choiseul un vieux ministre ; qu’en conséquence
il n’y avait pas de danger, attendu que l’une ne saurait pas travailler et que
l’autre ne saurait pas amuser.

Puis, enchanté de ce bon mot, le roi avait coupé court aux
explications.

Il n’en avait pas été de même de madame du Barry, qui avait
cru remarquer des distractions chez le roi.

Louis XV était coquet. Son grand bonheur consistait à donner
de la jalousie à ses maîtresses, pourvu cependant que cette jalousie ne se
traduisît point par des querelles et des bouderies trop prolongées.

Madame du Barry était jalouse, d’abord par amour-propre,ensuite
par crainte. Sa position lui avait donné trop de peine à conquérir,et la position
élevée où elle se trouvait était trop éloignée de son point de départ pour qu’elle
osât, comme madame de Pompadour, tolérer d’autres maîtresses au roi, et lui en
chercher même quand Sa Majesté paraissait s’ennuyer, ce qui, on le sait, lui
arrivait souvent.

Donc, madame du Barry étant jalouse, comme nous l’avons dit,
elle voulut connaître à fond les causes de la distraction du roi.

Le roi répondit ces paroles mémorables, dont il ne pensait
pas un seul mot :

– Je m’occupe beaucoup du bonheur de ma bru, et je ne sais
vraiment si M. le dauphin lui donnera tout le bonheur.

– Et pourquoi pas, sire ?

– Parce que M. Louis, à Compiègne, à Saint-Denis et à la
Muette, m’a paru regarder beaucoup les autres femmes et très peu la sienne.

– En vérité, sire, si Votre Majesté elle-même ne me disait
une pareille chose, je ne le croirais pas : madame la dauphine est jolie, cependant.

– Elle est un peu maigre.

– Elle est si jeune !

– Bon ! voyez mademoiselle de Taverney, elle a l’âge de
l’archiduchesse.

– Eh bien ?

– Eh bien, elle est parfaitement belle.

Un éclair brilla dans les yeux de la comtesse et avertit le
roi de son étourderie.

– Mais vous-même, chère comtesse, reprit vivement le roi, vous
qui parlez, à seize ans vous étiez ronde, j’en suis sûr, comme les bergères de
notre ami Boucher.

Cette petite adulation raccommoda un peu les choses ;cependant,
le coup avait porté.

Aussi madame du Barry prit-elle l’offensive en minaudant.

– Ah çà ! dit-elle, elle est donc bien belle, cette
demoiselle de Taverney ?

– Eh ! le sais-je ? dit Louis XV.

– Comment ! vous la vantez et vous ne savez pas,dites-vous,
si elle est belle ?

– Je sais qu’elle n’est pas maigre, voilà tout.

– Donc, vous l’avez vue et examinée.

– Ah ! chère comtesse, vous me poussez dans des traquenards.
Vous savez que j’ai la vue basse. Une masse me frappe, au diable les détails.
Chez madame la dauphine, j’ai vu des os, voilà tout.

– Et, chez mademoiselle de Taverney, vous avez vu des masses,
comme vous dites ; car madame la dauphine est une beauté distinguée, et mademoiselle
de Taverney est une beauté vulgaire.

– Allons donc ! dit le roi ; à ce compte, Jeanne,vous
ne seriez donc pas une beauté distinguée ? Vous vous moquez,je crois.

– Bon ! un compliment, dit tout bas la comtesse ;
malheureusement, ce compliment sert d’enveloppe à un autre compliment qui n’est
point pour moi.

Puis, tout haut :

– Ma foi, dit-elle, je serais bien contente que madame la
dauphine se choisît des dames d’honneur un peu ragoûtantes ;c’est affreux,
une cour de vieilles femmes.

– À qui le dites-vous, chère amie ? Je le répétais
encore hier au dauphin ; mais la chose lui est indifférente, à ce mari-là.

– Et pour commencer, tenez, si elle prenait cette demoiselle
de Taverney ?

– Mais on la prend, je crois, répondit Louis XV.

– Ah ! vous savez cela, sire ?

– Je crois l’avoir entendu dire, du moins.

– C’est une fille sans fortune.

– Oui, mais elle est née. Ces Taverney-Maison-Rouge sont de
bonne maison et d’anciens serviteurs.

– Qui les pousse ?

– Je n’en sais rien. Mais je les crois gueux, comme vous dites.

– Alors ce n’est pas M. de Choiseul, car ils crèveraient de
pensions.

– Comtesse, comtesse, ne parlons pas politique, je vous en
supplie.

– C’est donc parler politique de dire que les Choiseul vous
ruinent ?

– Certainement, dit le roi.

Et il se leva.

Une heure après, Sa Majesté avait regagné le grand Trianon,toute
joyeuse d’avoir inspiré de la jalousie, mais en redisant à demi-voix, comme eût
pu le faire M. de Richelieu à trente ans :

– En vérité, c’est bien ennuyeux, les femmes jalouses !

Aussitôt le roi parti, madame du Barry se leva à son tour et
passa dans son boudoir, où l’attendait Chon, impatiente de savoir des
nouvelles.

– Eh bien, dit-elle, tu as eu un fier succès ces jours-ci :
présentée avant hier à la dauphine, admise à sa table hier.

– C’est vrai. Eh bien, la belle affaire !

– Comment ! la belle affaire ? Sais-tu qu’il y a à
cette heure cent voitures courant après ton sourire du matin sur la route de
Luciennes ?

– J’en suis fâchée.

– Pourquoi cela ?

– Parce que c’est du temps perdu ; ni voiture ni gens n’auront
mon sourire ce matin.

– Oh ! oh ! comtesse, le temps est à l’orage ?

– Oui, ma foi ! Mon chocolat, vite, mon chocolat !

Chon sonna.

Zamore parut.

– Mon chocolat, fit la comtesse.

Zamore partit lentement, comptant ses pas et faisant le gros
dos.

– Ce drôle-là veut donc me faire mourir de faim ! cria
la comtesse ; cent coups de fouet, s’il ne court pas.

– Moi pas courir, moi gouverneur ! dit majestueusement
Zamore.

– Ah ! toi gouverneur ! dit la comtesse saisissant
une petite cravache à pomme de vermeil, destinée à maintenir la paix entre les
épagneuls et les griffons de la comtesse ; ah ! toi gouverneur !
attends, attends, tu vas voir, gouverneur !

Zamore, à cette vue, prit sa course en ébranlant toutes les
cloisons et en poussant de grands cris.

– Mais vous êtes féroce aujourd’hui, Jeanne, dit Chon.

– J’en ai le droit, n’est-ce pas ?

– Oh ! à merveille. Mais je vous laisse, ma chère.

– Pourquoi cela ?

– J’ai peur que vous ne me dévoriez.

Trois coups retentirent à la porte du boudoir.

– Bon ! qui frappe maintenant ? dit la comtesse
avec impatience.

– Celui-là va être bien reçu ! murmura Chon.

– Il vaudrait mieux que je fusse mal reçu, moi, dit Jean en
poussant la porte avec une ampleur toute royale.

– Eh bien, qu’arriverait-il si vous étiez mal reçu ?
car enfin ce serait possible.

– Il arriverait, dit Jean, que je ne reviendrais plus.

– Après ?

– Et que vous auriez perdu plus que moi à me mal recevoir.

– Impertinent !

– Bon ! voilà que l’on est impertinent parce qu’on n’est
pas flatteur… Qu’a t-elle donc ce matin, grande Chon ?

– Ne m’en parle pas, Jean, elle est inabordable. Ah !
voilà le chocolat.

– Eh bien, ne l’abordons pas. Bonjour, mon chocolat, dit
Jean en prenant le plateau ; comment te portes-tu, mon chocolat ?

Et il alla poser le plateau dans un coin sur une petite
table devant laquelle il s’assit.

– Viens, Chon, dit-il, viens ; ceux qui sont trop fiers
n’en auront pas.

– Ah ! vous êtes charmants, vous autres, dit la
comtesse voyant Chon faire signe de la tête à Jean qu’il pouvait déjeuner tout
seul, vous faites les susceptibles et vous ne voyez pas que je souffre.

– Qu’as-tu donc ? demanda Chon en se rapprochant.

– Non, s’écria la comtesse, mais c’est qu’il n’y en a pas un
d’eux qui songe à ce qui m’occupe.

– Et quelle chose vous occupe donc ? Dites.

Jean ne bougea point ; il faisait ses tartines.

– Manquerais-tu d’argent ? demanda Chon.

– Oh ! quant à cela, dit la comtesse, le roi en
manquera avant moi.

– Alors, prête-moi mille louis, dit Jean : j’en ai
grand besoin.

– Mille croquignoles sur votre gros nez rouge.

– Le roi garde donc décidément cet abominable Choiseul ?
demanda Chon.

– Belle nouvelle ! vous savez bien qu’ils sont
inamovibles.

– Alors il est donc amoureux de la dauphine ?

– Ah ! vous vous rapprochez, c’est heureux ; mais
voyez donc ce butor, qui se crève de chocolat, et qui ne remue pas seulement le
petit doigt pour venir à mon secours. Oh ! ces deux êtres-là me feront
mourir de chagrin.

Jean, sans s’occuper le moins du monde de l’orage grondant
derrière lui, fendit un second pain, le bourra de beurre et se versa une
seconde tasse.

– Comment ! le roi est amoureux ? s’écria Chon.

Madame du Barry fit un signe de tête qui voulait dire :
« Vous y êtes. »

– Et de la dauphine ? continua Chon en joignant les
mains. Eh bien, tant mieux, il ne sera pas incestueux, je suppose,et vous
voilà tranquille ; mieux vaut qu’il soit amoureux de celle-là que d’une
autre.

– Et s’il n’est pas amoureux de celle-là, mais d’une autre ?

– Bon ! fit Chon en pâlissant. Oh ! mon Dieu, mon
Dieu ! que me dis-tu là ?

– Oui, trouve-toi mal maintenant, il ne nous manque plus que
cela.

– Ah ! mais s’il en est ainsi, murmura Chon, nous
sommes perdus ! Et tu souffres cela, Jeanne ? Mais de qui donc est-il
amoureux ?

– Demande-le à monsieur ton frère, qui est violet de chocolat
et qui va étouffer ici ; il te le dira, lui, car il le sait,ou du moins
il s’en doute.

Jean leva la tête.

– On me parle ? dit-il.

– Oui, monsieur l’empressé, oui, monsieur l’utile, dit
Jeanne, on vous demande le nom de la personne qui occupe le roi.

Jean se remplit hermétiquement la bouche, et, avec un effort
qui leur donna péniblement passage, il prononça ces trois mots :

– Mademoiselle de Taverney.

– Mademoiselle de Taverney ! cria Chon. Ah !miséricorde !

– Il le sait, le bourreau, hurla la comtesse en se
renversant sur le dossier de son fauteuil et en levant les bras au ciel, il le
sait et il mange !

– Oh ! fit Chon quittant visiblement le parti de son
frère pour passer dans le camp de sa sœur.

– En vérité, s’écria la comtesse, je ne sais à quoi tient
que je ne lui arrache pas ses deux gros vilains yeux tout bouffis encore de
sommeil, le paresseux ! Il se lève, ma chère, il se lève !

– Vous vous trompez, dit Jean, je ne me suis pas couché.

– Et qu’avez-vous fait alors, gourgandinier ?

– Ma foi ! dit Jean, j’ai couru toute la nuit et toute
la matinée.

– Quand je le disais… Oh ! qui me servira mieux que l’on
ne me sert ? Qui me dira ce que cette fille est devenue, où elle est ?

– Où elle est ? demanda Jean.

– Oui.

– À Paris, pardieu !

– À Paris ?… Mais où cela, à Paris ?

– Rue Coq-Héron.

– Qui vous l’a dit ?

– Le cocher de sa voiture, que j’attendais aux écuries et
que j’ai interrogé.

– Et il vous a dit ?

– Qu’il venait de conduire tous les Taverney dans un petit
hôtel de la rue Coq-Héron, situé dans un jardin et attenant à l’hôtel d’ Armenonville.

– Ah ! Jean, Jean, s’écria la comtesse, voilà qui me raccommode
avec vous, mon ami ; mais ce sont des détails qu’il nous faudrait. Comment
vit-elle, qui voit-elle ? Que fait-elle ? Reçoit-elle des lettres ?
Voilà ce qu’il est important de savoir.

– Eh bien, on le saura.

– Et comment ?

– Ah ! voilà : comment ? J’ai cherché,moi ;
cherchez un peu à votre tour.

– Rue Coq-Héron ? dit vivement Chon.

– Rue Coq-Héron, répéta flegmatiquement Jean.

– Eh bien, rue Coq-Héron, il doit y avoir des appartements à
louer.

– Oh ! excellente idée ! s’écria la comtesse. Il
faut vite courir rue Coq-Héron, Jean, louer une maison. On y cachera quelqu’un ;
ce quelqu’un verra entrer, verra sortir, verra manœuvrer. Vite,vite, la
voiture ! et allons rue Coq-Héron.

– Inutile, il n’y a pas d’appartements à louer rue
Coq-Héron.

– Et comment savez-vous cela ?

– Je m’en suis informé, parbleu ! mais il y en a…

– Où cela ? Voyons.

– Rue Plâtrière.

– Qu’est-ce que cela, rue Plâtrière ?

– Qu’est-ce que c’est que la rue Plâtrière ?

– Oui.

– C’est une rue dont les derrières donnent sur les jardins
de la rue Coq Héron.

– Eh bien, vite, vite ! dit la comtesse, louons un
appartement rue Plâtrière.

– Il est loué, dit Jean.

– Homme admirable ! s’écria la comtesse. Tiens,embrasse-moi,
Jean.

Jean s’essuya la bouche, embrassa madame du Barry sur les
deux joues, et lui fit une cérémonieuse révérence en signe de remerciement de l’honneur
qu’il venait de recevoir.

– C’est bien heureux ! dit Jean.

– On ne vous a pas reconnu, surtout ?

– Qui diable voulez-vous qui me reconnaisse, rue Plâtrière ?

– Et vous avez loué ?…

– Un petit appartement dans une maison borgne.

– On a dû vous demander pour qui ?

– Sans doute.

– Et qu’avez-vous répondu ?

– Pour une jeune veuve. Es-tu veuve, Chon ?

– Parbleu ! dit Chon.

– À merveille, dit la comtesse ; c’est Chon qui s’installera
dans l’appartement ; c’est Chon qui guettera, qui surveillera ; mais
il ne faut pas perdre de temps.

– Aussi vais-je partir tout de suite, dit Chon. Les chevaux !
les chevaux !

– Les chevaux ! cria madame du Barry en sonnant de façon
à réveiller le palais tout entier de la Belle au Bois dormant.

Jean et la comtesse savaient à quoi s’en tenir sur le compte
d’Andrée.

Elle avait, rien qu’en paraissant, éveillé l’attention du
roi : donc, Andrée était dangereuse.

– Cette fille, dit la comtesse tandis qu’on attelait, ne
serait pas une vraie provinciale, si, de son pigeonnier, elle n’avait amené à
Paris quelque amoureux transi ; découvrons cet amoureux, et vite un
mariage ! Rien ne refroidira le roi comme un mariage entre amoureux de
province.

– Diable ! au contraire, fit Jean ; défions-nous.
C’est pour Sa Majesté très chrétienne, et vous le savez mieux que personne, comtesse,
un morceau très friand qu’une jeune mariée ; mais une fille ayant un amant
contrarierait bien davantage Sa Majesté.

« Le carrosse est prêt », dit-il.

Chon s’élança, après avoir serré la main de Jean, après
avoir embrassé sa sœur.

– Et Jean, pourquoi ne l’emmenez-vous pas ? dit la comtesse.

– Non pas, j’irai de mon côté, répondit Jean. Attends-moi
rue Plâtrière, Chon. Je serai la première visite que tu recevras dans ton
nouveau logement.

Chon partit, Jean se remit à table et avala une troisième
tasse de chocolat.

Chon toucha d’abord à l’hôtel de famille, changea d’habit et
s’étudia à prendre des airs bourgeois. Puis, lorsqu’elle fut contente d’elle, elle
enveloppa d’un maigre mantelet de soie noire ses épaules aristocratiques, fit
avancer une chaise à porteurs, et, une demi-heure après, elle montait avec
mademoiselle Sylvie un raide escalier conduisant à un quatrième étage.

C’était à ce quatrième étage qu’était situé ce bienheureux
logement retenu par le vicomte.

Comme elle arrivait au palier du second étage, Chon se retourna ;
quelqu’un la suivait.

C’était la vieille propriétaire, habitant le premier, qui
avait entendu du bruit, qui était sortie et qui se trouvait fort intriguée de
voir deux femmes si jeunes et si jolies entrer dans sa maison.

Elle leva sa tête renfrognée et aperçut deux têtes rieuses.

– Holà, mesdames, dit-elle, holà ! que venez-vous
chercher ici ?

– Le logement que mon frère a dû louer pour nous, madame, dit
Chon en prenant son air de veuve ; ne l’avez-vous pas vu, ou nous
serions-nous trompées de maison ?

– Non, non, c’est bien au quatrième, dit la vieille propriétaire.
Ah ! pauvre jeune femme, veuve à votre âge !

– Hélas ! dit Chon en levant les yeux au ciel.

– Mais vous serez très bien rue Plâtrière ; c’est une
rue charmante ; vous n’entendrez pas de bruit, votre appartement donne sur
les jardins.

– C’est ce que j’ai désiré, madame.

– Cependant, par le corridor, vous pourrez voir dans la rue
quand passeront les processions et quand joueront les chiens savants.

– Ah ! ça me sera une grande distraction, madame, soupira
Chon.

Et elle continua de monter.

La vieille propriétaire la suivit des yeux jusqu’au
quatrième étage, et, quand Chon eut refermé sa porte :

– Elle a l’air d’une honnête personne, dit-elle.

La porte refermée, Chon courut aussitôt aux fenêtres donnant
sur le jardin.

Jean n’avait pas commis d’erreur ; presque au dessous
des fenêtres de l’appartement loué était le pavillon désigné par le cocher.

Bientôt il n’y eut plus aucun doute à avoir : une jeune
fille vint s’asseoir près de la fenêtre du pavillon, une broderie à la main ;
c’était Andrée.

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