… – Le mur
Le soutien ; à le voir, on dirait à coupsûr
Une pierre de plus, sur les pierresgothiques
Qu’agitent les falots en spectresfantastiques.
Il attend. –
ALFRED DE MUSSET.
… – Et qu’elle meure, comme
Il est vrai qu’elle va causer la mort d’unhomme.
ALFRED DE MUSSET.
Amour, fléau du monde, exécrable folie,
Toi qu’un lien si frêle à la volupté lie,
Quand par tant d’autres nœuds tu tiens à ladouleur,
Si jamais, par les yeux d’une femme sanscœur,
Tu peux m’entrer au ventre et m’empoisonnerl’âme,
Ainsi que d’une plaie on arrache une lame,
– Plutôt que comme un lâche on me voit enguérir –
Je l’en arracherai, quand j’en devraismourir.
ALFRED DE MUSSET.
Et comment le faut-il cet or,Mademoiselle ? le faut-il taché de sang, ou taché delarmes ? faut-il le voler en gros avec un poignard ? ouen détail, avec une charge, une place, ou une boutique ?
GÉRARD.