Car la société n’est qu’un marais fétide
Dont le fond, sans nul doute, est seul pur etlimpide,
Mais où ce qui se voit de plus sale, deplus
Vénéneux et puant, vient toujourspar-dessus !
Et c’est une pitié ! C’est un vraifouillis d’herbes
Jaunes, de roseaux secs épanouis engerbes,
Troncs pourris, champignons fendus etverdissants,
Arbustes épineux croisés dans tous lessens,
Fange verte, écumeuse et grouillanted’insectes,
De crapauds et de vers, qui de ridesinfectes
Le sillonnent, le tout parsemé d’animaux
Noyés, et dont le ventre apparaît noir etgros.
GÉRARD.