La Revanche de Roger-La-Honte – T1

Chapitre 1

 

 

Il y avait déjà longtemps que Suzanne n’avaitpoint vu Raymond, qu’elle ne lui avait point parlé ; depuis lejour où le jeune homme avait voulu obtenir son pardon, sur laterrasse.

Elle avait trouvé ce temps bien long, etsouvent, elle s’était surprise à soupirer… et plusieurs fois même,à la dérobée, elle avait essuyé ses larmes, pour ne rien laisserdeviner à son père.

Au moins, si elle avait connu quelqu’un quilui parlât de lui, c’eût été un soulagement à son âme.

Mais qui ? Et comment sans exciter lessoupçons ?

Tout à coup, elle pensa à Catherine ; àla femme de Petit-Louis.

– C’est vrai, dit-elle… Catherine leconnaît… J’irai…

Et quand elle eut pris cette résolution, ellefut heureuse…

Pourtant, le lendemain, au moment où elleallait partir, sa jolie figure se rembrunit…

« À quoi bon ? se dit-elle… Cela mefera plaisir d’abord. Je souffrirai ensuite… Ne vaut-il pas mieuxrester ?… »

Mais elle se répétait tout bas le nom deRaymond, ce nom qui aurait sur son cœur un magique pouvoir, et elles’amollissait.

** *

Une demi-heure après, Suzanne était chezPetit-Louis.

Il avait gelé blanc le matin, mais le soleils’était levé, déchirant un nuage de brumes opaques qui voilaient leciel ; à midi, il faisait chaud.

Elle avait pris pour prétexte à sa visitel’envie de peindre un des coins du premier parc, du côté de lavoûte.

– Ah ! Mademoiselle, qu’il y a beautemps qu’on ne vous a vue ! s’écria Catherine. Est-ce que vousétiez fâchée contre nous à cause de votre accident ?

– Mais non, madame Louis.

– Asseyez-vous donc, Mademoiselle.Voulez-vous prendre quelque chose ?… Une tasse delait ?

– Merci…

– Petit-Louis me le disait encore cematin : « Bien sûr, cette demoiselle ne reviendra plus.Son père le lui défendra ! Quel dommage ! Elle était sigentille ! » Il est vrai que, si nous sommes restés sansvous voir, cela ne nous a pas empêchés de parler de vous souvent,tous les jours presque.

Le cœur de la jeune fille battitviolemment.

– Avec qui donc, fit-elle… avecPetit-Louis ?

– Oh ! que non… Avec ces messieursde Noirville… le plus jeune surtout… monsieur Raymond… Si voussaviez comme ils ont été inquiets pendant que vous étiezsouffrante ! On aurait dit, vraiment que vous étiez leurparente, presque leur sœur.

Suzanne écoutait, ravie, délicieusementémue.

Catherine vivait seule aux Vaux-de-Cernay etallait rarement au hameau.

Elle n’avait donc pas souvent l’occasion deparler.

Elle ne tarissait pas.

Elle avait trouvé une auditrice bienveillante,et comme sa langue lui démangeait depuis longtemps, ce fut unelongue causerie où elle s’épancha – où elle parla de tout – sanss’apercevoir que, chaque fois qu’elle s’égarait sur des riens,Suzanne, habilement, la ramenait par un détour à la seule chose quiavait de l’intérêt pour elle : la vie de Raymond.

Elle eût raconté sur Raymond dix fois la mêmehistoire que Suzanne l’eût écoutée chaque fois avec un même etaussi vif plaisir.

Et pourtant ce que disait la paysanne étaitbien peu de chose, mais il faut si peu pour intéresser lesamants !

– Il était parti depuis quelque temps,disait-elle, mais, avant son départ, il venait tous les jours, sousle premier prétexte et souvent même sans prétexte, simplement pourcauser… Ah ! qu’il était doux et aimable… et toujourssouriant… pas du tout le caractère de son frère aîné, lequel riaitrarement et semblait triste… Mais bons tous les deux, autant l’unque l’autre… Il y avait très longtemps qu’ils habitaient le pays…dix ans au moins… peut-être plus… Et tout le monde les aimait… Onles avait connus enfants… Maintenant l’un des deux promettaitd’être avocat.

« Les journaux à plusieurs reprises,avaient parlé de lui… comme il paraît que jadis ils parlaient dupère… un avocat célèbre, mort en plaidant… dans l’affaire d’unassassin… monsieur Raymond, monsieur Pierre ou madame de Noirvillepourront le raconter. Un assassin et un voleur… Je ne sais plus lenom… Mais tout cela, c’est pour dire que monsieur Raymond, sansvous offenser, ne vient peut-être pas ici seulement pour mes beauxyeux. Ah ! je vois cela, moi car, à peine est-il installé,crac, le voilà qui me reparle de votre accident, comme si cen’était pas de l’histoire ancienne, et comme si vous y pensiezencore, de votre côté… C’est mademoiselle Suzanne Farney par-ci,mademoiselle Suzanne Farney par-là… Allez, vous devez avoir destintements de cloches dans les oreilles…

Suzanne, en l’écoutant, rougissait etpâlissait tour à tour.

Elle voulait l’interrompre, mais le couragelui manquait et Catherine reprenait, racontait ce qu’ellesavait.

Lorsque Suzanne s’en alla peindre, près de lavoûte, elle marchait légère comme un oiseau, se répétant :

« Il m’aime ! Il m’aime ! Il nem’a pas oubliée !… »

Elle fit le lendemain et les autres jours ceque faisait Raymond autrefois, elle revint, elle passa rarement unejournée sans venir.

Le tableau du parc, sans doute, étaitdifficile à peindre, et il fallait de nombreuses séances !… Ilest vrai que la moitié des séances se passait en conversation avecCatherine, qui s’y prêtait de bonne grâce. Suzanne arrivait chez lapaysanne avec d’autant plus de confiance qu’elle savait Raymond àParis et qu’elle ne craignait point de se rencontrer avec lui.

Cependant, le jeune avocat reparaissait detemps à autre à Méridon, d’autant plus souvent, qu’il étaitviolemment épris.

Un jour – la veille, il avait remarqué de loinSuzanne, qui sortait de chez le garde –, il alla rôder auxalentours des Vaux-de-Cernay. N’apercevant ni Catherine, niPetit-Louis, et cependant, voyant la porte entrouverte, il entra.Il n’y avait personne. Il s’assit.

Tout à coup, c’est à peine si depuis cinqminutes il était là, ayant levé les yeux, il découvrit Suzanne, saboîte de peintre et son chevalet à la main, qui suivait l’avenue duparc.

Elle se dirigeait vers la maison.

La première pensée de Raymond fut de s’enfuir…Il était pris d’un tremblement nerveux ; il préférait toutbraver, même le ridicule, plutôt que d’affronter le regardméprisant de la jeune fille.

Et cependant, malgré cela, il resta.

Et quand Suzanne ne fut plus qu’à quelquespas, effaré soudain, il se glissa derrière les grands rideaux deserge rouge de l’alcôve, et là, il se tint immobile sansrespiration.

Il ne voyait pas la jeune fille, car iln’osait bouger. Elle alla dans un coin déposer son fardeau, puiselle appela :

– Catherine !…Petit-Louis !…

Presque au même instant, Catherinerentrait ; elle venait du jardin, où elle avait ramassé deslinges de la lessive, étendus pour sécher au soleil ; elle enavait un ballot énorme qu’elle jeta sur la table.

– Bonjour, Mademoiselle, dit-elleessoufflée – puis regardant de tous les côtés –, tiens, je croyaisque monsieur Raymond était là !

La jeune fille fit un brusque mouvement. Lapaysanne se méprit :

– Oui, dit-elle, du jardin, il m’a sembléle voir entrer. Il sera ressorti sans doute, pendant que j’avais ledos tourné.

Suzanne se rassura. Il n’était pas là. Ellepouvait rester.

– Voyez-vous, Mademoiselle, dit lapaysanne tout en pliant son linge, je suis certaine que monsieur deNoirville vous aura découverte, et c’est pour cela qu’il estparti.

– Pourquoi donc ? fit-elle en jouantla surprise. Est-ce que je lui fais peur… et depuisquand ?

– Dame, qui sait ? Il y a peur etpeur… Et tenez – autant vous déclarer tout de suite ma façon depenser –, je me suis bien aperçue que monsieur Raymond ne vousregarde pas comme tout le monde – et vous ne seriez point femme sivous ne vous en étiez point aperçue aussi. Il vous – allons, nevous offensez pas, si je dis le mot –, il vous aime… Eh bien, vousaimant, je comprends qu’il vous fuie.

Suzanne s’était troublée, mais seremettant :

– Ce n’est pas très logique, ce que vousm’expliquez, ma bonne Catherine…

– Peut-être bien… Et, pourtant,réfléchissez !… Vous êtes riche, vous, Mademoiselle.Croyez-vous que les jeunes gens qui vous aimeront et qui serontpauvres ne seront pas gênés de vous ?… Si fait, da !… etmalheureusement monsieur Raymond n’a pas la réputation d’êtrefortuné… Il le deviendra sûrement, mais, en attendant, il n’a queson talent… et sa part de la ferme de Méridon, c’est-à-dire pour cequi est de la ferme, juste de quoi vivre… et même la ferme necompte pas, car lui et son frère en abandonnent les revenus à leurmère, qu’ils idolâtrent… Donc, c’est maigre… Dans ces conditions,monsieur Raymond, qui est très fier, souffre évidemment beaucoup dene pas être votre égal…

Suzanne s’était levée et avait fait quelquespas dans la chambre.

Elle était visiblement en proie à une trèsvive agitation.

– Voilà, disait la paysanne, sans cesserson travail et suivant du coin de l’œil tous les gestes de la jeunefille, voilà ce que j’ai cru deviner. On n’est pas femme pour rien.Ce n’est pas votre avis ?

Suzanne s’arrêta et, tout à coup,sèchement :

– Est-ce monsieur de Noirville qui vous apriée de me parler de la sorte.

Catherine, consternée, laissa échapper desserviettes qu’elle empilait sur la commode. Elle joignit les mains,silencieusement, très triste… puis :

– Oh ! Mademoiselle !…oh ! Mademoiselle ! fit-elle avec reproche.

Les grands rideaux de serge rouge venaient des’agiter comme si un violent courant d’air était passé dansl’alcôve. Les deux femmes ne virent rien. Elles n’entendirent pasnon plus un soupir entrecoupé qui partait de cette même alcôve.

– Croyez-vous, Mademoiselle, que simonsieur Raymond avait à vous dire certaines choses, il seservirait de moi comme intermédiaire ? Si je vous dis qu’ilvous aime, c’est qu’il m’a semblé le deviner… à sa façon de parlerde vous, de prononcer votre nom… à mille choses, enfin, qu’on nepeut détailler… et réelles pourtant…

« Mais, après tout, continua Catherine,je ne réponds pas de son amour et il est bien possible que je metrompe… Si cela vous offense, Mademoiselle, n’en parlons plus.

– Ma bonne Catherine, je vous aifâchée ?

Catherine se mit à rire.

– Un peu, mais c’est fini.

Elles gardèrent le silence, toutes deux gênéesquand même. Suzanne avait les yeux baissés. La rusée paysanne laconsidéra un instant, de haut, et lâcha doucement la tête, avec undemi-sourire.

Et ce geste semblait dire :

– Oh ! malgré vous, je saurai toutce qui se passe dans ce petit cœur !…

Après un assez long moment, ce fut Suzanne quireprit, tremblante :

– Alors vous croyez qu’il… m’aime… etqu’il… est malheureux ?…

– Oh ! ce que j’en disais… C’étaitpeut-être aventuré… J’avais remarqué que monsieur Raymond étaitpréoccupé et triste… De là à bâtir une histoire… Tenez, j’aimemieux vous avouer que je me trompais et que je connais le motif desa préoccupation – laquelle n’est pas tristesse.

– Vous le connaissez ?

– Je m’en doute. Monsieur Raymond est surle point de se marier…

– Lui ! fit Suzanne enpâlissant.

– Mon Dieu, oui, avec une jeuneParisienne… Il n’y a rien d’étonnant… Et même un beau mariage, à cequ’il paraît… On en parle dans le pays… Il avait refuséd’abord…

– Ah ! il avait refusé… Etdepuis ?…

– Et depuis, il s’est ravisé, ilaccepte.

– Il accepte… Il accepte ! murmurala jeune fille.

– Qu’avez-vous donc, Mademoiselle, vousvoilà toute pâle.

– Pâle ? vous êtes folle !…

Elle se leva, voulut marcher, chancela, et futobligée de s’asseoir.

La paysanne la regardait, partagée entre lapitié et la curiosité.

– Il fait très chaud, ici, dit Suzanne,vous ne trouvez pas ?

– Mais non, au contraire, le vent estfrais… Mon Dieu !…

Suzanne faiblissait, les bras amollis pendantle long de la chaise. Tout à coup de grosses larmes lui vinrent auxyeux.

– Il se marie…, murmura la pauvre enfant,il se marie… Tant mieux… tant mieux, cela vaut mieux…

Les paupières s’étaient fermées, mais entreles cils les larmes filtraient… Et Catherine, agenouillée prèsd’elle, lui disait :

– Ah ! que vous êtes orgueilleuse…Vous l’aimiez et vous ne vouliez pas vous l’avouer. Et il a falluun mensonge pour forcer votre aveu… Car j’ai menti… On a bien parléd’un grand mariage pour monsieur Raymond, mais il a refusé, malgrésa mère, sans donner de motifs… C’est lui qui m’a tout conté… Oui,il a refusé… calmez-vous !…

Elle se calmait, ses larmes s’étaient séchéessoudain…

– Vous avez tort, Catherine… grand tort…de vouloir pénétrer ce secret… C’est vrai, j’aime Raymond, maisjurez-moi – sur votre mari – qu’il ne le saura jamais.

Catherine allait répondre… impressionnée parla gravité des paroles de la jeune fille, quand tout à coup ellestressaillirent toutes deux et jetèrent un cri.

Raymond venait d’apparaître – Raymond, pâlecomme un mort, et pourtant les yeux humides, avec je ne sais quelrayonnement de bonheur surhumain sur le visage –, Raymond tendaitses mains jointes :

– Oh ! Suzanne… Suzanne !J’étais là… j’ai tout entendu…

Mais Suzanne, debout, recula jusqu’au seuil…Son visage avait une singulière dureté… son œil brillait sous lesourcil froncé… et les lèvres étaient crispées… Elle avait jeté sacravache sur la table quand elle était entrée… Elle la reprit,comme pour s’en faire une arme – et d’une voix que la colèreentrecoupait :

– C’est un guet-apens… Tout cela étaitpréparé. Cette scène est une comédie. Catherine vous êtes dansvotre rôle, car, sans doute, il vous a payée pour cela… Quant àvous, Monsieur, je vous tiens pour un misérable et unlâche !…

Et sa cravache coupa l’air en sifflant entreelle et Raymond.

– Suzanne !… au nom du ciel,Suzanne ! fit Raymond terrifié.

– Mademoiselle… Oh ! Mademoiselle,disait Catherine, je ne savais pas, je vous jure par ce qu’il y ade plus sacré… Je ne le savais pas là…

Mais Suzanne, impérieuse ethautaine :

– Faites seller mon cheval… à l’instant,je vous l’ordonne.

Et reculant, faisant toujours face à Raymond,elle sortit…

Le jeune homme, épouvanté par sa colère,voulait implorer encore :

– Suzanne, dit-il,écoutez-moi !…

Un mot lui cloua brutalement la bouche.

– Vous… je vous méprise. Ah ! jevous méprise bien !…

Raymond tomba, anéanti, et se cacha la têtedans les mains.

Quelques minutes après, la jeune filles’éloignait au galop.

Cette scène avait à peine duré une minute.

– Ah ! vous m’avez perdu, vousm’avez perdu, Catherine, répétait le malheureux garçon… avec votrecuriosité, votre envie de savoir… Est-ce que je vous avais priée del’interroger, moi ?…

– Et moi, savais-je donc que vous étiezdans l’alcôve ? Est-ce que je pouvais deviner ?… Est-cema faute ?…

– C’est fini, maintenant, bien fini.

– Mais il n’est pas possible qu’elle nevous croie point, qu’elle ne me croie point, aussi, quand nous luidirons…

– Que lui dirons-nous ?… Tout estcontre nous… Elle me méprise… Elle a raison…

– Elle est méfiante comme les fillesriches qui s’imaginent qu’on ne veut d’elles que pour leurfortune…

– C’est son droit. Et ellem’aimait ! Et la voilà partie !

– Si elle vous aime, elle reviendra.

– Non, jamais. Je l’ai bien compris à sonregard… Oh ! quel mépris ! J’aurais voulu mourir…

– Vous me faites beaucoup de peine,monsieur Raymond… en vous désolant ainsi.

– Et elle m’aimait ! Car je l’aientendue ! Elle l’a dit…, répétait-il en appuyant les poingssur les yeux.

** *

Suzanne, en s’en allant, s’écriait :

– Il n’était pas digne de moi, je ne leregretterai pas…

Cela ne l’empêcha pas le lendemain, d’êtreprise d’une grosse fièvre. Elle souffrit beaucoup, mais n’en ditrien à son père, dans la crainte de l’inquiéter. Un mois se passa,avec une mortelle désillusion.

Les joues de la jeune fille s’étaient un peudéfraîchies et un pli amer se voyait presque constamment à chaquecoin de ses lèvres.

Laroque avait comme un pressentiment de ce quise passait dans le cœur de sa fille ; mais qu’ypouvait-il ? Ses préoccupations personnelles l’absorbaientd’ailleurs au point de le rendre égoïste. Dans sa soif deréhabilitation, il passait parfois des journées entières enrecherches inutiles concernant toutes les personnes qui avaient puconnaître Larouette.

Quant à Guerrier, qui s’était offert sigénéreusement à l’aider, il était passé lui-même par de cruellesépreuves. Marie-Louise tomba subitement malade. Une fièvre typhoïdese déclara ; la jeune fille fut plusieurs jours entre la vieet la mort, puis un mieux se produisit et la convalescencecommença.

Longue convalescence que le médecin netrouvait pas encore terminée, malgré les fraîches couleurs revenuessur les joues de Marie-Louise.

Le mariage avait été remis à des tempsmeilleurs.

Laroque partageait son temps entre sa fille,son enquête et Guerrier.

** *

Un moment, Laroque s’était cru sur une bonnepiste.

Il avait découvert un filleul de Larouette, unfilleul pour lequel l’avare avait fait d’incroyables sacrificesd’argent et qui avait néanmoins très mal tourné.

Cet individu, encore jeune, était sous le coupd’une banqueroute frauduleuse ; en outre, son casierjudiciaire se trouvait chargé de deux condamnations pourescroqueries.

Au bout d’un mois de pénibles investigations,Laroque dut reconnaître qu’il avait fait fausse route. Le filleulde Larouette n’habitait pas la France au moment de l’assassinat deVille-d’Avray. Attaché comme voyageur de commerce dans une maisonde soieries, il parcourait à cette époque l’Espagne et lePortugal.

Laroque se décida alors à aller trouverTristot et Pivolot, mais les deux policiers amateurs venaient departir en Allemagne à la recherche d’un caissier en fuite ;force lui fut donc d’attendre leur retour.

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