La Guerre

SCÈNE IX

 

Masséna, Ogiski, puisRheinwald

 

Masséna, se retournant versOgiski. – Êtes-vous encore en état de monter à cheval,Ogiski ?

Ogiski. – De quoi s’agit-il,général ?

Masséna. – De porter mes ordresau général Lecourbe. Vous pouvez lui être très utile, dans la luttequ’il va soutenir contre Souworow.

Ogiski, se levant. – Jesuis prêt !

Masséna. – Bon ! (Ils’assied devant la table. Écrivant.) « Au généralLecourbe. Mon cher général. L’archiduc est parti pour la Souabe,avec trente bataillons et quarante-deux escadrons. Souworow vientle remplacer. Retardez sa marche autant que possible, disputez-luichaque pouce de terrain. Moi, j’attaque Hotze et Korsakow ;aussitôt que j’en aurai fini avec eux, j’arriverai à votre secours,et nous tâcherons d’enfermer Souworow dans les montagnes. Salut etamitié. – Masséna. – Confiance absolue dans le porteur. »(Il plie la lettre et la cachette. Se levant.)Voilà !

Ogiski, recevant lalettre. – Je serai à Altdorf entre deux et trois heures.

Rheinwald, entrant.–Général, tout est prêt… les officiers sont là…

Masséna. – Qu’ils entrent !…(À Ogiski, qui se dispose à sortir 🙂 Prenez un demes chevaux, Ogiski.

Ogiski, se retournant.–Merci, général !

Masséna, le regardant sortir.À part. – Voilà les plus terribles ennemis de laRussie !

(Les officiers d’état-major entrent et seplacent devant les tables. Masséna reste debout.)

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer