SCÈNE V
Les précédents, Molitor, Ogiski, officiers d’état-major,hussards
Molitor, s’arrêtant àl’entrée du jardin, devant le poste. – Et vous avez eu letemps de voir Lecourbe ?
Ogiski. – Je l’ai vu le soir mêmeà Séedorf, en quittant le camp russe. C’est en ma présence que sescourriers sont partis pour Schwytz, prévenir le général en chef dumouvement de Souworow dans le Schaechenthal. J’ai voulu vous portermoi-même l’avis de ce mouvement et vous mettre en garde contretoute surprise.
Molitor. – Je vous remercie aunom de la République.
(Il fait un signe de la main aucapitaine.)
Le capitaine,commandant.– Portez armes !… Armes bras !…Fixe !
(Arrive au galop, par la droite, unofficier de hussards.)