Histoire d’un crime de Victor Hugo

III. Le Dedans de l’Élysée
Dans la matinée, le docteur Yvan rencontra le docteur Conneau. Ils se connais- saient. Ils causèrent. Yvan était de la gauche. Conneau était de l’Elysée. Yvan sut par Conneau, sur ce qui s’était passé dans la nuit à l’Elysée, des détails qu’il nous transmit.

Un des détails est celui-ci :

Un décret inexorable avait été rendu et il allait être affiché. Ce décret enjoi- gnait à tous la soumission au coup d’Etat. Saint-Arnaud qui, comme ministre de la guerre, devait signer le décret, l’avait rédigé. Arrivé au dernier paragraphe ainsi conçu : – Quiconque sera surpris construisant une barricade, placardant une af- fiche des ex-représentants, ou la lisant, sera… – Ici Saint-Arnaud s’était arrêté ; Morny avait haussé les épaules, lui avait arraché la plume des mains, et avait écrit : fusillé .

D’autres choses avaient été décidées, mais on ne les connaissait pas. Divers renseignements vinrent s’ajouter à ceux-là.
Un garde national nommé Boillay de Dôle avait été de garde du 3 au 4 à l’Elysée. Les croisées du cabinet de Louis Bonaparte, qui était au rez-de-chaussée, avaient été toute la nuit éclairées. Dans le salon d’à côté, il y avait conseil de guerre. De la guérite où il était de faction, Boillay voyait se dessiner sur les vitres des profils noirs et des ombres gesticulantes qui étaient Magnan, Saint-Arnaud, Persigny, Fleury, les spectres du crime.

Korte, le général des cuirassiers, avait été mandé, ainsi que Carrelet, lequel com- mandait la division qui travailla le plus le lendemain 4. De minuit à trois heures du matin, des généraux et des colonels « n’avaient fait qu’aller et venir ». Il était même venu de simples capitaines. Vers quatre heures, quelques voitures étaient arrivées « avec des femmes ». L’orgie ne fut jamais absente de ce forfait. Le boudoir dans les palais donnait la réplique au lupanar dans les casernes.

La cour était pleine de lanciers qui tenaient en main les chevaux des généraux délibérant.

Deux des femmes qui vinrent là cette nuit-là appartiennent dans une certaine mesure à l’histoire. Il y a de ces silhouettes sur les seconds plans. Ces femmes influèrent sur de malheureux généraux. Toutes deux du meilleur monde. L’une était la marquise de ***, laquelle avait eu cette aventure de devenir amoureuse de son mari après l’avoir trompé. Elle reconnut que l’amant ne valait pas le mari ; cela arrive. Elle était la fille du plus fantasque des maréchaux de France, et de cette jolie comtesse de *** à laquelle M. de Chateaubriand, après une nuit d’amour, fit ce quatrain qu’on peut publier aujourd’hui, tous étant morts :

Des rayons du matin l’horizon se colore, Le jour vient éclairer notre tendre en- tretien, Mais est-il un sourire aux lèvres de l’aurore Aussi doux que le tien ?

Le sourire de la fille était aussi doux que celui de la mère, et plus fatal. – L’autre était madame K., russe, blanche, grande, blonde, gaie, mêlée à la diplomatie obs- cure, ayant et montrant un coffret plein de lettres d’amour du comte Molé, un peu espionne, absolument charmante et terrible.

Les précautions prises, en cas, étaient visibles même du dehors. Depuis la veille, on apercevait, des fenêtres des maisons voisines, dans la cour de l’Elysée, deux chaises de poste attelées, prêtes à partir, postillons en selle.

Il y avait, aux écuries de l’Elysée, rue Montaigne, d’autres voitures attelées et des chevaux sellés et bridés.

Louis Bonaparte n’avait pas dormi. Dans la nuit, il avait donné des ordres mys- térieux ; de là, le matin, sur cette face pâle, une sorte de sérénité épouvantable.

Le crime tranquillisé, chose inquiétante.

Dans la matinée même, il avait presque ri. – Morny était venu dans son cabinet. Louis Bonaparte, ayant eu de la fièvre, avait fait appeler Conneau, qui assista à la conversation. On croit les gens sûrs ; ils écoutent pourtant.

Morny apportait des rapports de police. Douze ouvriers de l’Imprimerie natio- nale avaient, dans la nuit du 2, refusé d’imprimer les décrets et les proclamations. On les avait immédiatement arrêtés. Le colonel Forestier était arrêté. On l’avait transféré au fort de Bicêtre, avec Croce-Spinelli, Genillier, Hippolyte Magen, écri- vain de talent et de courage, Goudounèche, chef d’institution, et Polino. Ce der- nier nom avait frappé Louis Bonaparte : – Qu’est-ce que ce Polino ? Morny avait répondu : – Un ancien officier au service du shah de Perse. Et il avait ajouté : – Mé- lange de Don Quichotte et de Sancho Pança . On avait mis ces prisonniers dans la casemate n° 6. Nouvelle question de Louis Bonaparte : – Qu’est-ce que c’est que ces casemates ? Et Morny avait répondu : – Des caves, sans air ni jour, vingt-quatre mètres de long, huit de large, cinq de haut, murs ruisselants, pavés humides. Louis Bonaparte avait demandé : – On leur donne des bottes de paille ? Et Morny avait dit : – Pas encore ; on verra plus tard.

Il avait ajouté : – Ceux qu’on déportera sont à Bicêtre ; ceux qu’on fusillera sont à Ivry.

Louis Bonaparte s’était enquis des précautions prises. Morny l’avait complète- ment renseigné : – qu’on avait mis une garde dans tous les clochers ; – qu’on avait mis le scellé sur toutes les presses ; – qu’on avait mis sous clef tous les tambours de la garde nationale ; – qu’on n’avait donc à craindre ni une proclamation sor- tant d’une imprimerie, ni le rappel sortant d’une mairie, ni le tocsin sortant d’un clocher.

Louis Bonaparte avait demandé si toutes les batteries étaient bien au complet, chaque batterie devant être composée de quatre pièces et de deux obusiers. Il avait expressément recommandé de n’employer que des pièces de huit et des obu- siers du diamètre de seize centimètres.

  • C’est vrai, avait dit Morny qui était dans le secret, tout cela aura à travailler. Puis Morny avait parlé de Mazas ; – qu’il y avait six cents hommes de garde ré-
    publicaine dans la cour ; tous hommes choisis, et qui, attaqués, se défendraient
    jusqu’à la dernière extrémité ; – que les soldats accueillaient les représentants ar- rêtés avec des éclats de rire, et qu’ils étaient venus regarder Thiers « sous le nez » ;
  • que les officiers éloignaient les soldats, mais avec ménagement et « une sorte de respect » ; – que trois prisonniers étaient « au grand secret » : Greppo, Nadaud et un membre du comité socialiste, Arsène Meunier. Celui-ci occupait le n° 32 de la sixième division. A côté, au n° 30, il y avait un représentant de la droite, qui ne fai- sait que crier et gémir ; ce qui faisait rire Arsène Meunier ; – et ce qui fit rire Louis Bonaparte.

Autre détail. Quand le fiacre amenant M. Baze était entré dans la cour de Mazas, il y avait eu un choc contre la porte, et la lanterne du fiacre était tombée à terre et s’était brisée. Le cocher, consterné de l’avarie, se lamentait. Qui paiera cela ? criait- il. Un des agents qui étaient dans la voiture avec le questeur prisonnier, avait dit au cocher : – Soyez tranquille. Parlez au brigadier. Dans les affaires comme celle-ci, quand il y a de la casse , c’est le gouvernement qui paie.

Et Bonaparte avait souri et dit dans sa moustache : – C’est juste.

Un autre récit de Morny l’amusa encore. C’était la colère de Cavaignac en en- trant dans la cellule de Mazas. Il y a, à la porte de chaque cellule, un trou appelé lunette, par où les prisonniers sont guettés à leur insu. Les gardiens avaient ob- servé Cavaignac. Il avait commencé par se promener les bras croisés ; puis, l’es- pace étant trop restreint, il s’était assis sur l’escabeau de la cellule. Ces escabeaux sont d’étroites planchettes portées sur trois pieds convergents qui percent le pla- teau au centre, et y font une saillie ; de sorte qu’on y est mal assis. Cavaignac s’était dressé et avait d’un coup de pied envoyé l’escabeau à l’autre bout de la cellule. Puis, furieux et jurant, il avait cassé d’un coup de poing la petite table de quinze pouces sur douze qui est, avec l’escabeau, le seul meuble du cachot.

Ce coup de pied et ce coup de poing égayaient Louis Bonaparte.

  • Et Maupas a toujours peur, dit Morny. – Ceci fit rire encore Bonaparte.

Morny, son rapport fait, s’en alla. Louis Bonaparte entra dans une chambre voi- sine ; une femme l’y attendait. Il paraît qu’elle venait supplier pour quelqu’un. Le docteur Conneau entendit ces paroles expressives : – Madame , je vous passe vos amours ; passez – moi mes haines .

IV. Les Familiers
M. Mérimée était naturellement vil ; il ne faut pas lui en vouloir.

Quant à M. de Morny, c’est autre chose, il valait mieux ; il y avait en lui du bri- gand.

M. de Morny était courageux. Brigandage oblige.

M. Mérimée s’est donné à tort pour un des confidents du coup d’Etat. Il n’y avait pourtant pas de quoi se vanter.

Mais la vérité c’est que M. Mérimée n’était confident de rien. Louis Bonaparte n’avait pas de confiance inutile.

Ajoutons qu’il est peu probable, malgré quelques indices contraires, que M. Mé- rimée fût, à l’époque du 2 décembre, en relation directe avec Louis Bonaparte. Cela ne vint que plus tard. Mérimée d’abord ne connut que Morny.

Morny et Mérimée furent tous deux de l’intimité de l’Elysée ; mais différem- ment. On peut croire Morny, et non Mérimée. Morny était dans les grands secrets, Mérimée dans les petits. Les cours d’amour étaient sa vocation.

Les familiers de l’Elysée étaient de deux sortes, les affidés et les courtisans. Le premier des affidés, c’était Morny ; le premier – ou le dernier – des courtisans, c’était Mérimée.

Voici ce qui fit la « fortune »de M. Mérimée.

Les crimes ne sont beaux que dans le premier moment ; ils se fanent vite. Ce genre de succès manque de durée ; il importe d’y ajouter promptement quelque chose.

Il fallait à l’Elysée un ornement littéraire. Un peu d’académie ne messied pas à une caverne. M. Mérimée était disponible. Il était dans sa destinée de signer : le Fou de l’Impératrice . Madame de Montijo le présenta à Louis Bonaparte qui l’agréa, et qui compléta sa cour par ce plat écrivain de talent. Cette cour était une collection ; étagère de bassesses ; ménagerie de reptiles ; herbier de poisons.

Outre les affidés, qui étaient pour le service, et les courtisans, qui étaient pour l’ornement, il y avait les auxiliaires.

Certaines occasions voulaient du renfort ; quelquefois c’étaient des femmes :
« l’escadron volant ».
Quelquefois des hommes : Saint-Arnaud, Espinasse, Saint-Georges, Maupas. Quelquefois ni hommes ni femmes, le marquis de C***.

Cet entourage était remarquable. Disons-en quelques mots.
Il y avait Vieillard le précepteur, athée de la nuance catholique, bon joueur de billard.

Vieillard était un narrateur. Il racontait en souriant ceci : Vers la fin de 1807, la reine Hortense, qui habitait volontiers Paris, écrivait au roi Louis qu’elle ne pou- vait être plus longtemps sans le voir, qu’elle ne pouvait se passer de lui, et qu’elle allait arriver à La Haye. Le roi dit : « Elle est grosse. »Il fit venir son ministre Van Maanen, lui montra la lettre de la reine, et ajouta : « Elle va arriver. C’est bien. Nos deux chambres communiquent par une porte ; la reine la trouvera murée. »

Louis prenait son manteau royal au sérieux, car il s’écria : « Le manteau d’un roi ne sera pas la couverture d’une catin. » » Le ministre Van Maanen, terrifié, manda la chose à l’empereur. L’empereur se mit en colère, non contre Hortense, mais contre Louis. Nonobstant Louis tint bon ; la porte ne fut pas murée, mais sa ma- jesté le fut, et, quand la reine vint, il lui tourna le dos. Cela n’empêcha pas Napo- léon III de naître.

Un nombre convenable de coups de canon salua cette naissance.

Telle était l’histoire que, dans l’été de 1840, à Saint-Leu-Taverny, dans la mai- son dite la Terrasse, devant témoins, dont était Ferdinand B., marquis de la L., camarade d’enfance de l’auteur de ce livre, racontait M. Vieillard, bonapartiste ironique, dévoué sceptique.

Outre Vieillard, il y avait Vaudrey, que Louis Bonaparte fit général en même temps qu’Espinasse. En cas. Un colonel de complots peut être un général de guet- apens.

Il y avait Fialin, le caporal duc.

Il y avait Fleury, destiné à la gloire de voyager à côté du czar « sur une fesse ».

Il y avait Lacrosse, libéral passé clérical, un de ces conservateurs qui poussent l’ordre jusqu’à l’embaumement et la conservation jusqu’à la momie. Plus tard sé- nateur.

Il y avait Larabit, ami de Lacrosse, tout aussi domestique et non moins sénateur. Il y avait le chanoine Coquereau, l’abbé de la Belle – Poule . On sait la réponse qu’il fit à une princesse lui demandant : Qu’est – ce que c’est que l’Elysée ? Il paraît qu’on peut dire à une princesse ce qu’on ne dirait pas à une femme.

Il y avait Hippolyte Fortoul, de l’espèce des grimpeurs, ayant la valeur d’un Gus- tave Planche ou d’un Philarète Chasles quelconque, grimaud littéraire devenu mi- nistre de la marine, ce qui fit dire à Béranger : Ce Fortoul connaît tous les mâts , y compris le mât de cocagne .

Il y avait des auvergnats. Deux. Ils se haïssaient. L’un avait surnommé l’autre « le Chaudronnier mélancolique ».

Il y avait Sainte-Beuve, homme distingué et inférieur, ayant l’envie pardonnable à la laideur. Un grand critique comme Cousin est un grand philosophe.

Il y avait Troplong, qui a eu Dupin pour procureur et que Dupin a eu pour pré- sident ; Dupin, Troplong, les deux profils du masque posé sur le front de la loi.

Il y avait Abbatucci ; une conscience qui laissait tout passer. Aujourd’hui une rue.

Il y avait l’abbé M., plus tard évêque de Nancy, lequel soulignait d’un sourire les serments de Louis Bonaparte.

Il y avait les habitués d’une loge fameuse de l’Opéra, Montg* 2 et Sept* ”Sep- teuil”, mettant au service d’un prince sans scrupule le côté profond des hommes légers.

Il y avait Romieu. Silhouette d’ivrogne derrière un spectre rouge. Il y avait Malitourne, pas mauvais ami, obscène et sincère.
Il y avait Cuch*** 3 , dont le nom faisait hésiter les huissiers à la porte des salons.

Il y avait Suin, homme de bon conseil pour les mauvaises actions.
2 Montguyon
3 Cucheval

Il y avait le docteur Véron, lequel avait à la joue ce que les autres hommes de l’Elysée avaient au cœur.

Il y avait Mocquart, ancien joli homme à la cour de Hollande. Mocquart avait des romances dans ses souvenirs. Il pouvait, par l’âge, et peut-être autrement, être le père de Louis Bonaparte. Il était avocat. Il avait eu de l’esprit vers 1829, en même temps que Romieu. Plus tard il avait publié quelque chose, je ne sais plus quoi, qui était solennel et in-quarto, et qu’il m’avait envoyé. C’était lui qui, en mai 1847, était venu, avec le prince de la Moskowa, m’apporter la pétition du roi Jérôme à la Chambre des pairs. Cette pétition demandait la rentrée en France de la famille Bonaparte bannie ; je l’ai appuyée ; bonne action et faute que je referais encore.

Il y avait Billault ; une ressemblance d’orateur, divaguant avec facilité et se trom- pant avec autorité, réputé homme d’Etat. Ce qui constitue l’homme d’Etat, c’est une certaine médiocrité supérieure.

Il y avait Lavalette, complétant Morny et Walewski. Il y avait Bacciochi…
D’autres encore.

C’est sous l’inspiration de cet entourage intime que, pendant sa présidence, Louis Bonaparte, sorte de Machiavel hollandais, s’en allait ici et là, à la Chambre et ailleurs, à Tours, à Ham, à Dijon, nasillant d’un air endormi des discours pleins de trahison.

L’Elysée, si misérable qu’il soit, tient de la place dans le siècle. L’Elysée a engen- dré des catastrophes et des ridicules.

On ne peut le passer sous silence.

L’Elysée fut dans Paris le coin inquiétant et noir. Dans ce lieu mauvais on était petit et redoutable. On était en famille, entre nains. On avait cette maxime : jouir. On vivait de la mort publique. Là on respirait de la honte, et l’on se nourrissait de ce qui tue les autres. C’est là que se construisait avec art, intention, industrie et vo- lonté, l’amoindrissement de la France. Là travaillaient, vendus, repus, et complai- sants, des hommes publics, lisez : prostitués. On y faisait, nous l’avons indiqué,

jusqu’à de la littérature ; Vieillard était un classique de 1830, Morny créait Chou- fleury, Louis Bonaparte était candidat à l’académie. Lieu étrange. L’hôtel de Ram- bouillet s’y mêlait à la maison Bancal. L’Elysée a été le laboratoire, le comptoir, le confessionnal, l’alcôve, l’antre du règne. L’Elysée prétendait gouverner tout, même les mœurs, surtout les mœurs. Il a mis le fard sur le sein des femmes en même temps que la rougeur sur la face des hommes ; il donnait le ton à la toi- lette et à la musique. Il a inventé la crinoline et l’opérette. A l’Elysée, une certaine laideur était considérée comme élégance ; ce qui fait le visage fier y était raillé comme ce qui fait l’âme grande ; c’est à l’Elysée qu’a été conspué l’os homini su- blime dedit ; c’est là qu’ont été, pendant vingt ans, mises à la mode toutes les bas- sesses, y compris la bassesse du front.

L’histoire, quelle que soit sa fierté, est condamnée à savoir que l’Elysée exista. Le côté grotesque n’empêche pas le côté tragique. Il y a là un salon qui a vu la seconde abdication, l’abdication après Waterloo. C’est à l’Elysée que Napoléon Ier a fini et que Napoléon III a commencé. C’est à l’Elysée que Dupin est apparu aux deux Napoléon ; en 1815, pour abattre le grand, en 1851, pour adorer le petit. A cette dernière époque, ce lieu fut parfaitement sinistre. Il n’y resta plus une vertu. A la cour de Tibère, il y avait encore Thraséas ; mais, autour de Louis Bonaparte, rien. On cherchait la conscience, on trouvait Baroche ; on cherchait la religion, on trouvait Montalembert.

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