L’Illustre Maurin

Chapitre 25Comment, le jour du mariage de leurs deux enfants, Maurin etPastouré entreprirent de faire danser malgré eux les gendarmesleurs ennemis.

Le fils de Pastouré, Firmin, avait depuisquelque temps une excellente situation. Il avait affermél’établissement, modeste mais bien achalandé, d’unhorticulteur-pépiniériste, à Saint-Raphaël. Cela devait faciliterses affaires d’amour et de mariage. Thérèse, mariée, pourraitgarder jusqu’à nouvel ordre sa place chez le prince russe.

Pastouré, d’autre part, se proposait dedéterrer, sous la grosse figuière, le trésor de son frère et dedoter largement son fils.

Tels étaient les projets des deux pères et deFirmin.

Il ne restait plus qu’à consulter la jeunefille.

Deux jours plus tard, Firmin, installé dans sapetite maison, au fond dans son jardin, au bord de la mer espérait(attendait) Thérèse, que Maurin était allé lui quérir.

« Firmin Pastouré te plairait-il pourmari, Thérèse ? »

Elle regarda son père joyeusement.

« Sûr, dit-elle. Je ne l’ai vu qu’unefois, il me plaît bien, et puis, c’est le fils de votre meilleurami.

– Et un honnête garçon, dit Maurin. Jevois avec plaisir que le service ne t’a pas gâtée. À servir dansles maisons trop riches, souvent les filles prennent l’habitude desbeaux appartements et des belles frusques. Elles rêvent d’épouserdes princes et meurent filles ou tournent mal… Tiens !ajouta-t-il d’un air étonné, tu n’as même plus ces fanfreluches quetu avais chez ta première maîtresse, Mme Labroque.Ta robe est toute droite et ton tablier n’a plus dedentelle !

– Mme la princesse esttrès simple, répondit Thérèse en pinçant un peu les lèvres pourparaître « comme il faut ».

– Et Mme la bourgeoiseétait très pavoisée, riposta Maurin. Je vois avec plaisir que tu asgagné au changement. Nos paysannes d’aujourd’hui, sur les grandesroutes de nos villages, portent des robes-princesse qui traînentdans la poussière et des souliers découverts. Tandis qu’aux bellesdames de Paris qui viennent se promener dans nos pays, on voit aucontraire des robes courtes et des souliers solides. Les imbécilesportent leur orgueil aux pieds et sur le dos, et les gens de bonssens ont leur fierté dans leur esprit… Va de ma part voir toncalignaïré, petite ; je te rejoindrai tout à l’heure. Causezensemble à volonté et convenez des choses. »

Il voulut lui expliquer où elle trouveraitFirmin, quel jardin il avait acheté… Mais elle savait tout, lamâtine !

Elle y alla et frappa à la porte de la petitemaison. Ce fut Firmin lui-même qui lui ouvrit. Ils demeurèrentmuets un moment, l’un devant l’autre, dans le cadre de la porteouverte sur la mer.

Ils se regardaient d’un air étonné et toutbête, mais ravi. Ce fut lui qui rompit le silence :

« Et alors ? interrogea-t-il.

– Et alors ? répondit-elle.

– Voulez-vous voir mon jardin ?

– Volontiers, monsieur Firmin. »

Il lui montra les belles plantes, les palmiersphénix, les dattiers, les collections d’agaves, celles de mimosas.Il expliqua sa clientèle, ses chances de succès, le chiffre desrecettes mensuelles qu’il augmenterait bien sûr. Il s’enrichiraitou du moins, s’il ne s’enrichissait pas, tout de même on pourraitvivre heureux avec ce qu’on gagnerait. Il enverrait à Paris desfleurs de mimosas, l’hiver, et des roses. Thérèse pourrait resterquelque temps encore chez le prince et dans deux ou trois ansquitter sa place pour vivre en maîtresse chez elle.

Elle souriait, elle acceptait tout, mais il nelui avait pas dit le mot : « Tu me plais, jet’aime. »

Cela ne lui venait pas. Quand il lui eut faitvisiter en détail son jardin, il y eut entre eux un long silence,puis il répéta sa concise question première :

« Et alors ?

– Et alors, dit-elle, pardi !…puisque je suis là ! »

Elle riait. Il se mit à rire aussi.

« Je suis venue, dit-elle, par lapermission de mon père.

– Alors, vous voulez bien de moi,mademoiselle Thérèse ?

– Vous avez l’air si brave !dit-elle, et votre père aime tant le mien ! »

Là-dessus, Maurin arriva.

« Ça marche-t-il, les enfants ?

– Nous sommes d’accord, mon père.

– La princesse est contente de toi et leprince de sa collection d’oiseaux ; je viens de le voir. Ildonne cinq cents francs pour la noce ! Il faudra le bienremercier. On t’attend chez lui maintenant. Vas-y.

– Au revoir, Firmin, dit-elle.

– Au revoir, Thérèse.

– Et vous vous quittez comme ça,« gros bêtes » ! Embrassez-vous donc, nom depadisqui ! »

Firmin embrassa Thérèse qui se laissaitfaire…

« Et toi, dit Maurin à sa fille,embrasse-le, voyons ! »

Elle ne l’embrassa pas, mais lui donna ungrand coup de poing sur l’épaule et s’enfuit en courant.

Les fiançailles étaient conclues.

« Un mariage, ça ne doit pas traîner,avait dit Maurin. Ce qu’on laisse traîner, on le laisseperdre. »

Et quinze jours après, la noce eut lieu. Cefut une noce à la Maurin, une noce à la Pastouré.

Maurin et Pastouré, tous deux dans la mêmecharrette qui avait conduit au cimetière le cercueil de Victorin,quittèrent une nuit les Cabanes-Vieilles. Dans la charrette ilsavaient préparé des chaises adossées et ficelées auxbordages ; et, tout le long des bordages, ils avaient plantédes branches de pin, des rameaux de bruyère. Parmi cette verdureils avaient piqué des fleurs. Des fleurs, ils en avaient attachéaux brancards, aux roues, aux harnais et même le long de leurfouet. Chemin faisant, ils en ramassèrent encore dans des fermesamies où ils eurent à prendre les quatre témoins. À Saint-Raphaëlils allèrent chercher les novi, Firmin d’abord, puisThérèse. Elle sortit de chez ses maîtres, dans sa blanche robe trèsfinement préparée de ses mains.

La princesse avait daigné donner avant ledépart un coup d’œil à la toilette de la mariée…

Et ces huit personnages, assis dans leurjardin roulant, allèrent ainsi à la mairie, puis à l’église.

« Quelle imprudence ! dit à Maurinl’adjoint qui les maria. Par bonheur les gendarmes d’ici ne sedoutent pas que vous y êtes… Allez-vous-en au plustôt ! »

M. Rinal et M. Cabissol avaientvoulu assister au mariage, à côté des frères Pons, les grandschasseurs de l’Estérel.

Maurin et Pastouré souriaient, satisfaits.

À Parlo-Soulet quelqu’un dit :

« Vous l’avez marié bien vite, votrefils, après la mort de votre frère ?

– Mon frère en est bien content,répliqua-t-il ; et bien contente en est, sous la terre, labrave mère de Maurin. »

Et M. Rinal, en sortant de lamairie :

« Maurin, voilà votre fille établie. Jevous félicite et je suis heureux. Votre petit Bernard travaillebien. J’ai de petites, très petites économies, mais je n’ai pas deparents. Elles seront pour lui. Césariot est bien à son affairemaintenant. Il revient me voir volontiers. Il commence à biencomprendre. Celui-là aussi, nous le mettrons à l’abri des plus grosennuis de la vie, et vous serez heureux parce que vous leméritez. »

Maurin leva sur M. Rinal un œil pleind’une reconnaissance infinie. Hercule, son griffon, n’avait pas unplus beau regard.

« Monsieur Rinal, dit Maurin, pour deshommes comme vous on voudrait vivre et mourir ; on voussuivrait jusqu’au bout du monde. Je ne peux vous rien dire de plus,que je n’ai pas appris à parler… »

Il réfléchit et ajouta :

« Le monde n’est pas méchant. Il est bêteseulement. J’en suis l’exemple, et je ne sais que vous dire et jene peux rien faire pour vous !… Ah ! si vous étiezmédecin « pas en retraite », je vous conduirais votrevoiture volontiers !… »

M. Rinal le serra dans ses bras.

Le lendemain Pastouré et Maurin défleurirentleur charrette et se mirent en route pour rentrer auxCabanes-Vieilles.

Les gendarmes, prévenus, partirent une heureplus tard à leur poursuite.

En route, Pastouré dit à Maurin :

« Maintenant, aux Cabanes, j’ai du large,il y a place pour toi. C’est une de tes maisons.

– Les maisons ne sont pas sûres pour moi,dit Maurin. Les maisons, ce sont des souricières qu’on se prépare àsoi-même. Pour toutes ces bêtises de procès-verbaux on me traqueraencore longtemps… Une idée m’est venue, Pastouré. Le beau tempsarrive. En différents endroits des Maures je me ferai, à la cimedes arbres, des agachons bien cachés dans les verdureshautes, comme ceux que font certains pour chasser les ramiers, etlà, l’été, des fois, je pourrai dormir tranquille.

– Oui, et les chasseurs d’écureuil tetireront des coups de fusil.

– Je n’ai crainte. Les écureuils nerôderont pas autour de moi.

– Je te tiendrai des fois compagnie, ditPastouré, sans s’étonner davantage. Ce sera drôle,là-haut !

– Je construirai la première de mescachettes aux entours de ta maison, pour essayer la manière, et sion s’y trouve passablement, j’en ferai d’autres.

– C’est une idée qui te ressemble »,conclut Parlo-Soulet.

La charrette, à ce moment, suivait un chemincreux, sonore et montant. Les bêtes s’arrêtèrent pour souffler. Lesgrincements de la charrette se turent. Dans le silence subit,Maurin crut entendre un bruit suspect. Il se retourna promptementet vit, au tournant du chemin, derrière eux, disparaître un prudentchapeau de gendarme.

Il fit signe à Pastouré de se taire et deremettre la charrette en mouvement.

Pastouré devina de quoi il retournait et ilobéit.

Maurin s’éloigna sans bruit. En quittantSaint-Raphaël il avait mis ses souliers dans le caisson de lacharrette et repris ses espadrilles. Le fracas des roues couvraitd’ailleurs le tapage des cailloux qui dégringolaient sous sespieds ; il avait déjà ainsi gagné au large quand sespersécuteurs, qui, malheureusement pour eux, avaient cru devoirfaire halte, se dissimuler un moment et « tirer desplans », au lieu d’agir, se décidèrent à reprendre leurmarche.

Arrivés au point où la charrette s’étaitarrêtée un instant, l’un d’eux, ayant levé les yeux par hasard,toucha en silence le bras de son camarade, et du doigt lui montraMaurin qui escaladait la colline.

Ils cherchèrent à se rendre compte des chancesde succès qu’offrait dans ces parages une chasse à l’homme.

À vol d’oiseau, Maurin n’était séparé d’euxque par une centaine de mètres. Mais il ne s’agissait pas del’atteindre en volant !

Le seul moyen d’arriver jusqu’à l’endroit oùil se trouvait était de suivre une tortueuse et longue sente dechèvre. Impossible de courir droit au fugitif.

Le coteau s’élevait par assises ; ilsemblait taillé en escalier ; une marche ici était formée deroches vives, là par des murs construits de main d’homme.

Les gendarmes n’hésitèrent pas, ilss’élancèrent sur le sentier grimpant qui s’attardait à contournerravins et rochers, et la chasse commença.

Maurin ne perdait pas de vue les gendarmes. Detemps en temps il se penchait par-dessus les« restanques » pour épier ses ennemis.

Une distraction lui fit perdre du terrain. Lasente s’étant dédoublée, il avait pris une mauvaise direction etabouti à un cul-de-sac.

Quand il revint sur ses pas, au carrefour, ilentendit, à vingt pas au-dessous de lui, l’un des gendarmes dire àl’autre :

« Presse-le vivement. Je connaisl’endroit. Je le prendrai à revers. Nous l’aurons sur l’autreversant. »

Maurin, retardé, se sentit perdu. Il luifallait essayer de gagner ses ennemis de vitesse, et dans cetteintention il fit trois pas encore, contourna un massif de kermèset, surpris, se trouva en présence d’un village d’abeilles.

Au milieu des pierrailles, et adossées au murde roche, trente ruches, de simples troncs d’écorce de liège,étaient là, parmi les fleurs de thym et de romarin, cité ouvrièredéjà bourdonnante.

Maurin se mit à rire silencieusement. Ilsaisit à plein bras une des ruches, l’enleva, se pencha au bord dela roche à pic sous laquelle les gendarmes, prêts à se séparer,échangeaient un dernier conseil et laissa tomber sur leurs épaulesson fragile fardeau. Il entendit un juron formidable. Sur le dos deSandri la ruche s’était ouverte comme une pastèque.

Couverts de cire, de miel et d’abeilles, lesgendarmes ne demeurèrent pas longtemps immobiles de stupeur. Uneseconde, puis une troisième ruche, vint s’écraser à leurs pieds.Alors l’armée des mouches d’or en révolte entoura les représentantsde la force publique, les attaqua, les enveloppa. Avec des juronsinutiles et répétés, vainement les deux assaillis voulurentfuir : tout un peuple, bourdonnant d’affreuses menaces, lessuivait. Les trois, les quatre essaims firent alliance contre lesdeux hommes qu’ils prenaient pour les ennemis puisqu’ilsemportaient le miel sur leurs manches, sur leurs échines et surleurs chapeaux. Les plus avisées de ces porteuses de darddécouvrirent le défilé sombre des pantalons et des manches, et s’yengagèrent… Et tout là-bas Parlo-Soulet, ayant levé les yeux, vitles gendarmes danser une gigue désordonnée… pendant que Maurin, surle plateau de la colline, agitait joyeusement son chapeau, en signede victoire !

Puis il disparut derrière la colline.

Pastouré ne s’expliquait pas d’abord la dansedes gendarmes.

« Ils dansent ! ils dansent !disait-il à haute voix, tout en riant. Il ne sera pas dit qu’ilsn’ont pas dansé pour les noces de mon fils ! Oh !oh ! voyez : ils dansent ! mais ça n’est pas unedanse naturelle… Quelle musique leur a-t-il donc faite ?Ah ! ah ! j’y suis ! je comprends ! il les aemmiellés ! et les abeilles leur font jusque dans les oreillesla musique qui les fait danser !… Bon ! celui-là perd sonchapeau maintenant !… Ramasse-le, si tu peux… Jamais jen’avais vu gendarmes danser ainsi à deux, dans la colline ! Nevous moquez donc plus, braves gens, si vous me voyez, des fois,gesticuler en parlant haut tout seul, car voici véritablement quiest mille fois plus drôle !… Un quadrille d’abeilles avec deuxgendarmes en cavaliers seuls !… Tiens ! ils se tapent lescuisses comme s’ils riaient… Ah ! mais non, je comprends, surleurs cuisses ils écrasent des mouches ! Et en avant, lescavaliers seuls !… Ce qu’ils auront de mieux à faire, c’est definir par un grand galop ! »

Pour rendre complète la mésaventure desgendarmes, des bataillons de nuages qui, depuis une heure,couraient à contresens les uns des autres dans le ciel, prirent leparti de faire alliance. Ils se mirent à marcher tous dans le mêmesens à grande vitesse, puis ils parurent se solidifier en une voûtebasse et sombre qui tout à coup creva, et de laquelle, comme d’uneformidable pomme d’arrosoir, l’eau se mit à couler par filets druset innombrables. Cela calma les abeilles et rafraîchit la douleurdes piqûres sur la peau des gendarmes, mais cela fit des deuxbraves serviteurs de la loi deux manières de noyés.

Nulle habitation aux environs… Ils reprirentpiteusement le chemin de Roquebrune. Par malheur pour Parlo-Soulet,l’eau du ciel n’avait pas, comme les ruches de Maurin, une raisontoute spéciale de tomber uniquement sur les gendarmes. Elle tombaaussi sur lui.

Sous ce déluge – Pastouré, contrairement à sonhabitude, bien qu’il fût seul, ne dit rien. Il n’apostropha pointles nuées, ni le vent ni l’eau. Assis sur son brancard, il semblaitfaire contre mauvaise fortune bon cœur. Il paraissait insensible àla violence de l’orage. Il faut croire que la danse des gendarmes,la fuite heureuse de Maurin et le mariage de son fils l’avaient misen état de supporter en parfait silence les misères de cette fin dejournée.

L’eau éteignit sa pipe : il la mit danssa poche ; l’eau s’amassa dans les bords de son chapeau :il le prit de temps en temps et le vida. Les bords de son chapeaus’effondrèrent et versèrent des litres d’eau dans son cou et dansla raie de son échine : il se secoua et se mit un mouchoirautour du col. Sa limousine neuve but tant de pluie qu’il enfiltrait au-dedans, sur sa veste : il prit de la paille, s’enhabilla sous la limousine qu’il serra contre lui avec des ficelles.La corde de son fouet, plus mouillée qu’une ligne à pêcher, refusale service : il coucha son fouet dans sa charrette et se mit àsiffloter.

Enfin, après une marche de deux heures sousune énorme et incessante averse, il arriva devant sa maison, ilpleuvait toujours. Et Parlo-Soulet ne parlait toujours pas.

Il détela sous la pluie, bouchonna le chevalet l’âne, puis se mit entre les brancards de la charrette et laconduisit bien au sec sous le hangar : il pleuvaittoujours.

Alors, tout étant bien en ordre et son abritout proche, Parlo-Soulet, se décidant à s’impatienter, regarda leciel de travers. C’est là-haut que trône le destin. C’est delà-haut en tout cas que bien visiblement tombe la pluie.Parlo-Soulet regardait donc ce « là-haut ». Et il y vitcertainement de ses yeux l’Obstination du dieu qui depuis delongues heures abusait de sa longanimité, à lui Pastouré…

C’est pourquoi brusquement, quittant l’abri deson hangar, il se campa sous le ciel toujours noir, sous la gueuledes invisibles dames-jeannes penchées là-haut par l’inaccessible etirritante puissance inconnue… Il se cambra en arrière, ouvrit àdeux mains sa veste, son gilet et sa chemise, et présentant sapoitrine nue au zénith, il cria vers le ciel bravé :

« Ah ! tu veux me mouiller ?…Eh bien, té ! mouille-moi ! Mi vouas bagna ? ehbé, té, bàgno-mi ! »

Maurin, qui arrivait après de longs détours,le trouva dans cette posture. Ils se séchèrent ensemble en secontant, au coin d’un bon feu de bruyère, des histoires de chasse.Puis ils s’allèrent coucher en se souhaitant le bonheur de leursenfants.

Et quelles histoires secontèrent-ils ?

Les plus belles du monde, mais comme, unenouvelle fois, ils se répétèrent les mêmes, peu de temps après,nous attendrons cette nouvelle fois, s’il vous plaît.

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