La 628-E8

Les femmes allemandes et M. PaulBourget.

Ce même soir, von B… nous emmena souper chezun riche industriel de ses amis… Ce n’était point une réceptionpriée. Il n’y avait là que des intimes, six ménages qui avaientl’habitude de se réunir tous les soirs. Les hommes, un peu lourdsde manières, peut-être, mais fort intelligents etaccueillants ; les femmes, pas très jolies, pas trèsélégantes, mais toutes charmantes, non point à la façon des femmesde Paris, mais charmantes, d’un charme plus sérieux, plus profond,et plus lent, qui ne vient point de leurs toilettes, ni de leurcoquetterie, qui vient d’elles-mêmes, de leur naturel et de leuresprit.

La maison est fort joliment arrangée, un peucomme un intérieur anglais, où le luxe, le confort correspondent sibien aux besoins de la vie quotidienne… Les meubles, quelques-unstrop massifs, d’autres trop étriqués, ne satisfaisaient pastoujours mon goût de la sobriété et de la ligne. Je dois direpourtant qu’ils étaient réduits au minimum de laideur que comportele modern-style… Ce ne fut qu’une impression momentanée, car lesmeubles ont ce mystère familier, qu’ils prennent très vite levisage et l’âme de leurs propriétaires. Par exemple, je fus ravi dene voir aux murs que des tableaux français, choisis avec unedécision d’art très hardie et très sûre : de très beauxpaysages de Claude Monet, de puissantes natures mortes de Cézanne,les plus admirables nus de Renoir. La salle à manger est ornéed’exquis panneaux de Vuillard. Dans le cabinet de travail, desdécorations de Pierre Bonnard, sobres, substantielles,harmonieuses, avec ce goût si aigu, si incisif, de l’observationdes formes en mouvement, et cette qualité de matière, cetterichesse de couleur, qui n’appartiennent qu’à lui. Çà et là, desvan Gogh, des Vallotton, extraordinairement expressifs, desRoussel, légers, fluides, dignes de Corot et de Poussin. Un grandCourbet – paysage de roches jurassiennes – occupe magnifiquement laplace d’honneur, dans le salon. Toute une suite de pastels deLautrec, quelques-uns très libres, des aquarelles, des dessins deGuys et de Forain, égaient le lumineux escalier, ainsi que lepalier du premier étage. Sur des colonnes et des socles, sur lescheminées et les meubles, des marbres et des bronzes de Rodin, dedélicieux bois de Maillol. Je vis que ce choix, ni le snobisme, nila mode, ni le désir d’étonner ne l’avaient imposé, mais unepréférence esthétique très raisonnée, très intelligemmentexpliquée, surtout par les femmes… Il fallait donc que je vinsse enAllemagne, pour avoir la joie de voir, ainsi compris, ainsi fêté,ce que j’aimais, et, pour toute une soirée, sentir ce plaisir sirare, même en France, d’être en communion de goûts et de penséesavec les êtres qui vous entourent…

Comme je m’attardais à regarder une trèsimportante toile de Vallotton : des Femmes au Bain,notre hôtesse me dit :

– Je suis choquée de voir queM. Vallotton n’a pas encore conquis, chez vous, la situationqu’il mérite et qu’il commence à avoir en Allemagne. Ici, nousl’aimons beaucoup ; nous le tenons pour un des artistes lesplus personnels de sa génération. C’est vraiment un maître, si cemot a encore un sens, aujourd’hui. Son art, très réfléchi, trèsvolontaire, très savant, un peu farouche, ne tend pas à nousémouvoir par les petits moyens sentimentaux. On le sent à l’étroit,et comme mal à l’aise, dans les sujets intimes. Mais comme il sedéveloppe, comme il s’amplifie dans les grands ! Ce qui meplaît si fort en lui, c’est cette constante et claire recherche dela ligne, des combinaisons synthétiques de la forme, par où ilatteint très souvent à la grande expression décorative. Je trouvequ’il y a, en lui, la force sévère, la tenue puissante des grandsclassiques. Sa sécheresse linéaire, qu’on lui reproche siinjustement, à mon sens, est, peut-être, ce qui m’impressionne leplus, dans son œuvre… Elle a quelque chose de mural… Pourquoi nelui donne-t-on pas, chez vous, à exécuter de vastes fresques ?Aucun autre artiste n’y réussirait davantage… Mais c’est un artperdu, aujourd’hui, je sais bien… Il ne s’accorde plus à notrecivilisation bibelotière et compliquée.

Les femmes cultivées, les femmes ditesintellectuelles, sont assommantes. Je les fuis comme la peste. Rienne m’est plus odieux que leur bavardage, où s’étale, bouffonne etdindonne, une prétention à l’esprit, au savoir, à l’originalité dela pensée, qui n’est le plus souvent que l’apanage des ignorants etdes sots. Elles ne peuvent avoir de l’intelligence avec simplicité.Le talent n’est, chez elles, que l’aggravation de la sottise… Nousavons en France, une femme, une poétesse, qui a des donsmerveilleux, une sensibilité abondante et neuve, un jaillissementde source, qui a même un peu de génie… Comme nous serions fiersd’elle !… Comme elle serait émouvante, adorable, si ellepouvait rester une simple femme, et ne point accepter ce rôleburlesque d’idole que lui font jouer tant et de si insupportablespetites perruches de salon ! Tenez ! la voici chez elle,toute blanche, toute vaporeuse, orientale, étendue nonchalammentsur des coussins… Des amies, j’allais dire des prêtresses,l’entourent, extasiées de la regarder et de lui parler.

L’une dit, en balançant une fleur à longuetige :

– Vous êtes plus sublime queLamartine !

– Oh !… oh !… fait la dame,avec de petits cris d’oiseau effarouché… Lamartine !… C’esttrop !… C’est trop !

– Plus triste que Vigny !

– Oh ! chérie !… chérie !…Vigny !… Est-ce possible ?

– Plus barbare que Leconte de Lisle… plusmystérieuse que Mæterlinck !

– Taisez-vous !…Taisez-vous !

– Plus universelle que Hugo !

– Hugo !… Hugo !… Hugo !…Ne dites pas ça !… C’est le ciel !… c’est leciel !

– Plus divine que Beethoven !…

– Non… non… pas Beethoven…Beethoven !… Ah ! je vais mourir !

Et, presque pâmée, elle passe ses doigtslongs, mols, onduleux, dans la chevelure de la prêtresse quicontinue ses litanies, éperdue d’adoration.

– Encore ! encore !… Ditesencore !

Ces façons sont inconnues de la femmeallemande. Chez elle, on sent que la culture n’est pas une choseexceptionnelle, ni de métier, qu’elle n’est pas une aventure, unereligion, et – qu’on me permette ce mot peu galant – une blague. Lafemme allemande ne cherche pas à nous étonner, à nouséblouir ; elle cherche à s’instruire un peu plus, à comprendreun peu plus, au contact des autres. Elle a de la sincérité, dunaturel, de la passion, de l’intelligence, – ce qui est une grandeséduction, – et, comme elle appartient à une race, douée au plushaut point de l’esprit critique, il arrive que, sans le vouloir,elle nous embarrasse souvent, jusque dans les choses que nouscroyons le mieux connaître. Ce que j’apprécie surtout, enAllemagne, ce que je considère comme la plus précieuse de toutesles élégances féminines, c’est que la femme la plus solidementinstruite sait rester femme, n’être jamais pédante. Ses devoirsd’épouse, de mère, de maîtresse de maison, ne l’humilient pas, nelui causent ni gêne, ni ennui, ni dégoût. Elle les concilie trèsbien avec ses désirs, sa passion de culture intellectuelle. J’aimême remarqué qu’elle met à remplir ses devoirs plus d’honnêteté,de rigueur, plus de joie, parce qu’elle en comprend mieux le senssupérieur ; plus de grâce aussi, parce qu’elle en sentdavantage la beauté pénétrante et forte. Je n’ai jamais aussi biencompris qu’une femme intelligente, qui sait être intelligente,n’est jamais laide. Et je crois bien que c’est ici que j’aicontracté cette sorte de haine, ou de pitié, je ne sais, pour latrès belle femme qui s’obstine à ne vouloir nous charmer que par sabeauté inutile, et par ses robes de Doucet, et par ses chapeaux deReboux.

Cette soirée, dans cette maison, nous fut undélice. Les femmes savaient tout, parlaient de tout, – même deschoses françaises, frivoles ou sérieuses, – avec une précision, unejustesse, et des détails qui allèrent jusqu’à nous stupéfier. Commej’étais encore tout frissonnant de mes souvenirs sur Balzac, je misla conversation, le plus naturellement du monde, et avec l’espoir,sans doute, d’un petit succès, sur notre grand romancier. Oh !ma surprise, et – pourquoi ne pas l’avouer ? – ma déception devoir qu’elles le connaissaient aussi bien, sinon mieux quemoi !… Pas dans sa vie, peut-être, mais dans son œuvre. Aucundes personnages de La Comédie humaine ne leur étaitétranger… Elles en commentaient la signification, le caractère, laportée sociale, avec un sens très averti des passions humaines, etsans la moindre pruderie.

L’une dit :

– Bien qu’il y ait, dans ses livres, unfatras mélodramatique qui me fatigue quelquefois, et qu’il peignedes mœurs – les mœurs parisiennes – qui ne nous sont pas toujourstrès familières, Balzac est, de tous vos écrivains – de tous lesécrivains, je pense – celui qui me semble avoir exprimé la vie –non pas seulement individuelle, mais la vie universelle – avec leplus de vérité et le plus de puissance… Gœthe me paraît tout petit,tout menu, à côté de ce géant. Certes son intelligence estincomparable. Mais qu’est l’intelligence de Gœthe, auprès de cetteintuition prodigieuse, par laquelle Balzac peut recréer tout unmonde et le monde ?… Il est un peu désespérant… La vie, nonplus, n’est guère belle, même chez nous, où l’hypocrisie nous tientlieu de vertu… C’est pour cela qu’on ne le comprend pas toujourstrès bien en Allemagne… Nous nous vantons de n’aimer que lesméthodes expérimentales, mais nous sommes, plus qu’on ne croit,encore asservis aux dogmes du vieux romantisme de Schelling… Malgrénos savants, toute métaphysique n’est pas morte, chez nous…Quoiqu’on dise, croyez-moi, la vie nouvelle qu’apporta Nietzsche,n’a pas germé, partout, sur la terre allemande.

Puis, ce fut le tour de Renan, de Taine, deZola, de Flaubert… de tous, et même – dégringolade ! – deM. Paul Bourget.

Elles étaient curieuses – comme d’un petit jeude société, j’imagine – de savoir ce que je pensais de M. PaulBourget… Est-ce que, vraiment, je pensais quelque chose deM. Paul Bourget ? Bah !

Je répondis :

– J’ai connu Bourget autrefois… Je l’aibeaucoup connu… Nous étions fort amis. Cela me gêne un peu, pour enparler… Et puis, il a pris par un chemin… moi par un autre… Mais ily a si longtemps de cela qu’il me semble bien qu’il est mort…

Je mis un temps, comme à la Comédie,et :

– C’était un garçon intelligent…déclarai-je, sur un ton d’oraison funèbre.

Elles se récrièrent… J’insistaibravement :

– Je vous assure… intelligent… trèsintelligent… Tenez, c’est peut-être Bourget qui a le mieux sentiBalzac… qui en a le mieux parlé… Il était très jeune, alors… etcharmant… Il avait une certaine générosité d’esprit… sauf que,déjà, il n’aimait pas les pauvres… Oh ! il avait les pauvresen horreur… Il ne les trouvait pas dignes de la littérature… ni del’humanité… Étant plus jeune que moi, il me protégeait, m’éduquait,me tenait en garde contre ce qu’il appelait les emballements un peutrop naïfs, un peu trop grossiers aussi, de ma nature… Un jour quenous remontions les Champs-Élysées, il me dit : « Laissezdonc les pauvres… ils sont inesthétiques… ils ne mènent àrien. » Et, me montrant les beaux hôtels qui, de chaque côté,bordent l’avenue : « Voilà, cher ami… C’estlà !… » Ah ! si j’avais su profiter de ses leçons…Enfin, il était charmant… Depuis, la vie, n’est-ce pas ?…toutes sortes d’ambitions…

– Il est si ennuyeux !… s’écria unedame, avec une conviction qui nous fit tous éclater de rire…

– Enfin, comment est-il ?… demandaune autre dame… Est-il vrai que les femmes françaises raffolent delui ? Je ne puis le croire…

– Mon Dieu !… elles ont peut-êtreraffolé de lui, autrefois. Oh ! autrefois… Tout est possible.Il le croyait, d’ailleurs… Mais Bourget a cru à tant de choses…auxquelles il ne croyait pas !… Maintenant, il est gras, unpeu bouffi, et il est très, très vieux… Il ne flirte plus guèrequ’avec Joseph de Maistre, M. de Bonald, la monarchie, lepape…

– Pauvre garçon !… gémit la dame,avec une voix et une mine également compatissantes.

– Ne le plaignez pas… Il y a là aussi desdessous à chiffonner… Il est vrai que ce ne sont plus ceux de ladame au corset noir.

Un souvenir, alors, me revint :

– Le vieux père Augier, qui était unbourgeois impénitent, m’a fait, sur Bourget, un mot qui lebiographie assez bien… Il est pittoresque, mais un peu vulgaire… Jen’ose…

– Dites… dites !…

– Eh bien, Augier m’a dit… il me l’a mêmedit en vers : « Votre Bourget, mon cher, mais c’est uncochon triste !… » Je rapportai le mot à Bourget… Il s’enmontra ravi…

– À cause de « triste » ?…sans doute…

– Non… à cause de « cochon »…C’était bien plus avantageux pour un romancier psychologue…

– Cela est très drôle… Mais vous ne nousavez toujours pas dit comment il est ?…

– Je vais, si vous le permettez, vousraconter encore une histoire… La dernière fois que je vis Bourget,c’était à Cannes, comme vous devez le penser… Maupassant nous avaitinvités à déjeuner sur son yacht… En me voyant, attendant, moiaussi, sur la jetée, le canot du Bel Ami, Bourget ouvritles bras, s’exclama : « Vous ?… Ah ! que jesuis heureux !… Il y a tellement longtemps !… Cela mefait une telle joie de vous revoir !… Toute majeunesse ! »… Et il m’embrassa, le cher Bourget… Aprèsquoi : « Vous savez ?… Vous allez être très étonné…Vous verrez un Maupassant transformé… oh !transformé ! » L’orgueil riait par tous les plis de saface… Il me confia : « Vous savez ?… Je l’ai enfinamené à la psychologie, oui, mon cher, à lapsychologie ! »… C’était, en effet, l’année où le pauvreMaupassant écrivait Notre Cœur, hélas !… Bourgetremarqua mon peu d’enthousiasme… Il me le reprocha :« Comment ? fit-il… ce n’est donc pas une chose énorme…énorme ? » – « Si… si… dis-je… oh !si ! » « Mais c’est le plus grand événement de cetemps… Quel malheur que Taine soit mort ! Comme il eût aimécela ! » Il ajouta : « Ç’a été dur !…Maintenant, Dieu merci, c’est fait !… » Sur le BelAmi, nous trouvâmes M. Jacques Normand, M. HenryBaüer, M. Valentin Simond, alors directeur de L’Écho deParis, et ce bon docteur Cazalis, qui songeait déjà à guérirles rhumatismes aixois par la méthode préraphaélite… Le déjeunerfut morne, morne… Maupassant ne disait pas un mot… Il était siaffreusement triste, il nous regardait avec des regards siétranges, si étrangement lointains, que je ne pus m’empêcher de luidemander : « Qu’est-ce que tu as ?… Es-tumalade ? »… Il se décida enfin à répondre :« Non… Je ne suis pas malade… seulement… voilà… tucomprends ?… Hier… tiens !… à la place où tu es, il yavait la princesse de Sagan… là, où est Baüer, la comtesse dePourtalès… Qu’est-ce que tu veux ? » J’étais, en effet,très étonné… mais pas de cet étonnement admiratif que m’avaitpromis Bourget… Maupassant avait levé ses bras vers le plafondd’acajou verni, puis les avait laissé retomber, avec accablement…Maintenant, le coude sur la table, la tête appuyée sur sa paume,l’œil cerclé de rouge, et déjà tout brouillé par la buée trouble decette folie qui devait bientôt l’emporter, il répéta, enbredouillant : « Qu’est-ce que tu veux ?… qu’est-ceque tu veux ? »… Puis : « Ces femmes-là… je lesadore… parce que, mon vieux, vois-tu ?… elles ont quelquechose que les autres n’ont pas, et qu’avaient nos aïeules… noschères aïeules… l’amour de l’amour ! » Tous, nous avionsle cœur serré, sauf Bourget qui, s’adressant à Maupassant, luidemanda : « Et Notre Cœur ?… Où enêtes-vous ? » Et, comme Maupassant ne répondait pas,faisait un geste vague : « Quel beau titre ! »s’écria Bourget, qui nous prit à témoins… « Vous verrez… cesera le plus merveilleux livre !… Un livreextraordinaire ! » Il eut le courage ou l’inconscienced’appuyer plus lourdement encore : « Il me le doit… carc’est moi qui l’ai amené à la psychologie… N’est-ce pas,Maupassant ?… c’est moi ? Dites que c’estmoi ? » Alors, Maupassant hocha la tête, et il se mit àrire, d’un rire pénible qui me fit l’effet d’une sonnerieélectrique qui se déclenche… Jamais, rien de si douloureux, de sifunèbre… Voilà donc où il en était, ce rude garçon, que, tant defois, sur les berges de la Seine, bras nus, maillot collant,j’avais vu manier l’aviron avec un si bel entrain de joyeuxcanotier !… Ce furent d’atroces moments… Je fis tout pourabréger cette angoissante visite. On nous débarqua à Antibes…Bourget voulut, à toutes forces, me reconduire jusqu’au train quime ramenait à Nice… Comme nous nous quittions, je lui frappai surl’épaule, et je lui dis : « Ah ! oui !… vousl’avez amené à la psychologie… Il y est, le pauvre bougre… il y esten plein !… Mes compliments, mon cher Bourget… » Depuis,je ne l’appelle plus « mon cher Bourget », ni même« Bourget », je ne l’appelle plus du tout… Car je ne l’aijamais revu… C’est le général Mercier qui l’a revu…

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