Fables

21 – Épilogue

 

C’est assez, suspendons ma lyre,

Terminons ici mes travaux :

Sur nos vices, sur nos défauts,

J’aurais encor beaucoup à dire ;

Mais un autre le dira mieux.

Malgré ses efforts plus heureux,

L’orgueil, l’intérêt, la folie,

Troubleront toujours l’univers ;

Vainement la philosophie

Reproche à l’homme ses travers,

Elle y perd sa prose et ses vers.

Laissons, laissons aller le monde

Comme il lui plaît, comme ill’entend ;

Vivons caché, libre et content,

Dans une retraite profonde.

Là, que faut-il pour le bonheur ?

La paix, la douce paix du cœur,

Le désir vrai qu’on nous oublie,

Le travail qui sait éloigner

Tous les fléaux de notre vie,

Assez de bien pour en donner,

Et pas assez pour faire envie.

FIN.

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