Le Roman d’un spahi

XIX

Il fallait se presser. Pierre Boyer partitcomme il était venu, comme un fou, emportant à Gorée le précieuxpapier sur lequel le pauvre Jean avait mis sa grosse signature desoldat, bien correcte et bien lisible.

A la dernière heure, tout se trouvarégularisé, contresigné, parafé ; les bagages transbordés, lasubstitution opérée ; – tout cela bâclé si vite qu’à peine lesdeux spahis avaient eu le temps de penser.

A trois heures précises, le paquebot se mit enroute emportant Pierre Boyer.

Et Jean resta.

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