4.
Tout à coup, au moment où il formulait cette héroïquerésolution, Bert resta pétrifié de terreur. Dans l’herbe, quelquechose rampait vers lui. Quelque chose rampait, s’arrêtait,repartait, invisible dans l’herbe épaisse. La nuit était toutefrissonnante d’horreur… Pendant un long moment, rien ne bougea.Bert n’osait même pas respirer… Mais pourquoi aurait-il peur ?Ce ne pouvait être dangereux… pas assez gros…
Soudain, d’un seul élan, cela se précipita sur lui, avec unmiaulement plaintif et la queue droite. C’était un jeune chat, menuet décharné, qui frottait sa tête contre les jambes de Bert, enronronnant.
Sapristi, minet, tu m’as fait une rude peur, – dit Bert, sur lefront de qui ruisselait une sueur froide.