Quatre vingt-treize

UNE BASTILLE DE PROVINCE

 

I. LA TOURGUE

 

Le voyageur qui, il y a quarante ans, entrédans la forêt de Fougères du côté de Laignelet en ressortait ducôté de Parigné, faisait, sur la lisière de cette profonde futaie,une rencontre sinistre. En débouchant du hallier, il avaitbrusquement devant lui la Tourgue.

Non la Tourgue vivante, mais la Tourgue morte.La Tourgue lézardée, sabordée, balafrée, démantelée. La ruine est àl’édifice ce que le fantôme est à l’homme. Pas de plus lugubrevision que la Tourgue. Ce qu’on avait sous les yeux, c’était unehaute tour ronde, toute seule au coin du bois comme un malfaiteur.Cette tour, droite sur un bloc de roche à pic, avait presquel’aspect romain tant elle était correcte et solide, et tant danscette masse robuste l’idée de la puissance était mêlée à l’idée dela chute. Romaine, elle l’était même un peu, car elle étaitromane ; commencée au neuvième siècle, elle avait été achevéeau douzième, après la troisième croisade. Les impostes à oreillonsde ses baies disaient son âge. On approchait, on gravissaitl’escarpement, on apercevait une brèche, on se risquait à entrer,on était dedans, c’était vide. C’était quelque chose commel’intérieur d’un clairon de pierre posé debout sur le sol. Du hauten bas, aucun diaphragme ; pas de toit, pas de plafonds, pasde planchers, des arrachements de voûtes et de cheminées, desembrasures à fauconneaux, à des hauteurs diverses, des cordons decorbeaux de granit et quelques poutres transversales marquant lesétages, sur les poutres les fientes des oiseaux de nuit, lamuraille colossale, quinze pieds d’épaisseur à la base et douze ausommet, çà et là des crevasses, et des trous qui avaient été desportes, par où l’on entrevoyait des escaliers dans l’intérieurténébreux du mur. Le passant qui pénétrait là le soir entendaitcrier les hulottes, les tète-chèvres, les bihoreaux et lescrapauds-volants, et voyait sous ses pieds des ronces, des pierres,des reptiles, et sur sa tête, à travers une rondeur noire qui étaitle haut de la tour et qui semblait la bouche d’un puits énorme, lesétoiles.

C’était la tradition du pays qu’aux étagessupérieurs de cette tour il y avait des portes secrètes faites,comme les portes des tombeaux des rois de Juda, d’une grosse pierretournant sur pivot, s’ouvrant, puis se refermant, et s’effaçantdans la muraille ; mode architecturale rapportée des croisadesavec l’ogive. Quand ces portes étaient closes, il était impossiblede les retrouver, tant elles étaient bien mêlées aux autres pierresdu mur. On voit encore aujourd’hui de ces portes-là dans lesmystérieuses cités de l’Anti-Liban, échappées au tremblement desdouze villes sous Tibère.

II. LA BRÈCHE

 

La brèche par où l’on entrait dans la ruineétait une trouée de mine. Pour un connaisseur, familier avecErrard, Sardi et Pagan, cette mine avait été savamment faite. Lachambre à feu en bonnet de prêtre était proportionnée à lapuissance du donjon qu’elle avait à éventrer. Elle avait dûcontenir au moins deux quintaux de poudre. On y arrivait par uncanal serpentant qui vaut mieux que le canal droit ;l’écroulement produit par la mine montrait à nu dans le déchirementde la pierre le saucisson, qui avait le diamètre voulu d’un œuf depoule. L’explosion avait fait à la muraille une blessure profondepar où les assiégeants avaient dû pouvoir entrer. Cette tour avaitévidemment soutenu, à diverses époques, de vrais sièges enrègle ; elle était criblée de mitrailles ; et cesmitrailles n’étaient pas toutes du même temps ; chaqueprojectile a sa façon de marquer un rempart ; et tous avaientlaissé à ce donjon leur balafre, depuis les boulets de pierre duquatorzième siècle jusqu’aux boulets de fer du dix-huitième.

La brèche donnait entrée dans ce qui avait dûêtre le rez-de-chaussée. Vis-à-vis de la brèche, dans le mur de latour, s’ouvrait le guichet d’une crypte taillée dans le roc et seprolongeant dans les fondations de la tour jusque sous la salle durez-de-chaussée.

Cette crypte, aux trois quarts comblée, a étédéblayée en 1855 par les soins de M. Auguste Le Prévost,l’antiquaire de Bernay.

III. L’OUBLIETTE

 

Cette crypte était l’oubliette. Tout donjonavait la sienne. Cette crypte, comme beaucoup de caves pénales desmêmes époques, avait deux étages. Le premier étage, où l’onpénétrait par le guichet, était une chambre voûtée assez vaste, deplain-pied avec la salle du rez-de-chaussée. On voyait sur la paroide cette chambre deux sillons parallèles et verticaux qui allaientd’un mur à l’autre en passant par la voûte où ils étaientprofondément empreints, et qui donnaient l’idée de deux ornières.C’étaient deux ornières en effet. Ces deux sillons avaient étécreusés par deux roues. Jadis, aux temps féodaux, c’était danscette chambre que se faisait l’écartèlement, par un procédé moinstapageur que les quatre chevaux. Il y avait là deux roues, sifortes et si grandes qu’elles touchaient les murs et la voûte. Onattachait à chacune de ces roues un bras et une jambe du patient,puis on faisait tourner les deux roues en sens inverse, ce quiarrachait l’homme. Il fallait de l’effort ; de là les ornièrescreusées dans la pierre que les roues effleuraient. On peut voirencore aujourd’hui une chambre de ce genre à Vianden.

Au-dessous de cette chambre il y en avait uneautre. C’était l’oubliette véritable. On n’y entrait point par uneporte, on y pénétrait par un trou ; le patient, nu, étaitdescendu, au moyen d’une corde sous les aisselles, dans la chambred’en bas par un soupirail pratiqué au milieu du dallage de lachambre d’en haut. S’il s’obstinait à vivre, on lui jetait sanourriture par ce trou. On voit encore aujourd’hui un trou de cegenre à Bouillon.

Par ce trou il venait du vent. La chambre d’enbas, creusée sous la salle du rez-de-chaussée, était plutôt unpuits qu’une chambre. Elle aboutissait à de l’eau et un souffleglacial l’emplissait. Ce vent qui faisait mourir le prisonnier d’enbas faisait vivre le prisonnier d’en haut. Il rendait la prisonrespirable. Le prisonnier d’en haut, à tâtons sous sa voûte, nerecevait d’air que par ce trou. Du reste, qui y entrait, ou qui ytombait, n’en sortait plus. C’était au prisonnier à s’en garer dansl’obscurité. Un faux pas pouvait du patient d’en haut faire lepatient d’en bas. Cela le regardait. S’il tenait à la vie, ce trouétait son danger ; s’il s’ennuyait, ce trou était saressource. L’étage supérieur était le cachot, l’étage inférieurétait le tombeau. Superposition ressemblante à la sociétéd’alors.

C’est là ce que nos aïeux appelaient « uncul-de-basse-fosse ». La chose ayant disparu, le nom pour nousn’a plus de sens. Grâce à la révolution, nous entendons prononcerces mots-là avec indifférence.

Du dehors de la tour, au-dessus de la brèchequi en était, il y a quarante ans, l’entrée unique, on apercevaitune embrasure plus large que les autres meurtrières, à laquellependait un grillage de fer descellé et défoncé.

IV. LE PONT-CHATELET

 

À cette tour, et du côté opposé à la brèche,se rattachait un pont de pierre de trois arches peu endommagées. Lepont avait porté un corps de logis dont il restait quelquestronçons. Ce corps de logis, où étaient visibles les marques d’unincendie, n’avait plus que sa charpente noircie, sorte d’ossature àtravers laquelle passait le jour, et qui se dressait auprès de latour, comme un squelette à côté d’un fantôme.

Cette ruine est aujourd’hui tout à faitdémolie, et il n’en reste aucune trace. Ce qu’ont fait beaucoup desiècles et beaucoup de rois, il suffit d’un jour et d’un paysanpour le défaire.

La Tourgue, abréviation paysanne,signifie la Tour-Gauvain, de même que la Jupelle signifiela Jupellière, et que ce nom d’un bossu chef de bande,Pinson-le-Tort, signifie Pinson-le-Tortu.

La Tourgue, qui il y a quarante ans était uneruine et qui aujourd’hui est une ombre, était en 1793 uneforteresse. C’était la vieille bastille des Gauvain, gardant àl’occident l’entrée de la forêt de Fougères, forêt qui, elle-même,est à peine un bois maintenant.

On avait construit cette citadelle sur un deces gros blocs de schiste qui abondent entre Mayenne et Dinan, etqui sont partout épars parmi les halliers et les bruyères, comme siles titans s’étaient jeté des pavés à la tête.

La tour était toute la forteresse ; sousla tour le rocher, au pied du rocher un de ces cours d’eau que lemois de janvier change en torrents et que le mois de juin met àsec.

Simplifiée à ce point, cette forteresse était,au moyen âge, à peu près imprenable. Le pont l’affaiblissait. LesGauvain gothiques l’avaient bâtie sans pont. On y abordait par unede ces passerelles branlantes qu’un coup de hache suffisait àrompre. Tant que les Gauvain furent vicomtes, elle leur plut ainsi,et ils s’en contentèrent ; mais quand ils furent marquis, etquand ils quittèrent la caverne pour la cour, ils jetèrent troisarches sur le torrent, et ils se firent accessibles du côté de laplaine de même qu’ils s’étaient faits accessibles du côté du roi.Les marquis au dix-septième siècle et les marquises audix-huitième, ne tenaient plus à être imprenables. CopierVersailles remplaça ceci : continuer les aïeux.

En face de la tour, du côté occidental, il yavait un plateau assez élevé allant aboutir aux plaines ; ceplateau venait presque toucher la tour, et n’en était séparé quepar un ravin très creux où coulait le cours d’eau qui est unaffluent du Couesnon. Le pont, trait d’union entre la forteresse etle plateau, fut fait haut sur piles ; et sur ces piles onconstruisit, comme à Chenonceaux, un édifice en style Mansard, pluslogeable que la tour. Mais les mœurs étaient encore trèsrudes ; les seigneurs gardèrent la coutume d’habiter leschambres du donjon pareilles à des cachots. Quant au bâtiment surle pont, qui était une sorte de petit châtelet, on y pratiqua unlong couloir qui servait d’entrée et qu’on appela la salle desgardes ; au-dessus de cette salle des gardes, qui était unesorte d’entresol, on mit une bibliothèque, au-dessus de labibliothèque un grenier. De longues fenêtres à petites vitres enverre de Bohême, des pilastres entre les fenêtres, des médaillonssculptés dans le mur ; trois étages ; en bas, despertuisanes et des mousquets ; au milieu, des livres ; enhaut, des sacs d’avoine ; tout cela était un peu sauvage etfort noble.

La tour à côté était farouche.

Elle dominait cette bâtisse coquette de toutesa hauteur lugubre. De la plate-forme on pouvait foudroyer lepont.

Les deux édifices, l’un abrupt, l’autre poli,se choquaient plus qu’ils ne s’accostaient. Les deux stylesn’étaient point d’accord ; bien que deux demi-cercles semblentdevoir être identiques, rien ne ressemble moins à un plein-cintreroman qu’une archivolte classique. Cette tour digne des forêtsétait une étrange voisine pour ce pont digne de Versailles. Qu’onse figure Alain Barbe-Torte donnant le bras à Louis XIV. L’ensembleterrifiait. Des deux majestés mêlées sortait on ne sait quoi deféroce.

Au point de vue militaire, le pont,insistons-y, livrait presque la tour. Il l’embellissait et ladésarmait ; en gagnant de l’ornement elle avait perdu de laforce. Le pont la mettait de plain-pied avec le plateau. Toujoursinexpugnable du côté de la forêt, elle était maintenant vulnérabledu côté de la plaine. Autrefois elle commandait le plateau, àprésent le plateau la commandait. Un ennemi installé là serait vitemaître du pont. La bibliothèque et le grenier étaient pourl’assiégeant, et contre la forteresse. Une bibliothèque et ungrenier se ressemblent en ceci que les livres et la paille sont ducombustible. Pour un assiégeant qui utilise l’incendie, brûlerHomère ou brûler une botte de foin, pourvu que cela brûle, c’est lamême chose. Les Français l’ont prouvé aux Allemands en brûlant labibliothèque de Heidelberg, et les Allemands l’ont prouvé auxFrançais en brûlant la bibliothèque de Strasbourg. Ce pont, ajoutéà la Tourgue, était donc stratégiquement une faute ; mais audix-septième siècle, sous Colbert et Louvois, les princes Gauvain,pas plus que les princes de Rohan ou les princes de la Trémoille,ne se croyaient désormais assiégeables.

Pourtant les constructeurs du pont avaientpris quelques précautions. Premièrement, ils avaient prévul’incendie ; au-dessous des trois fenêtres du côté aval, ilsavaient accroché transversalement, à des crampons qu’on voyaitencore il y a un demi-siècle, une forte échelle de sauvetage ayantpour longueur la hauteur des deux premiers étages du pont, hauteurqui dépassait celle de trois étages ordinaires ; deuxièmement,ils avaient prévu l’assaut ; ils avaient isolé le pont de latour au moyen d’une lourde et basse porte de fer ; cette porteétait cintrée ; on la fermait avec une grosse clef qui étaitdans une cachette connue du maître seul, et, une fois fermée, cetteporte pouvait défier le bélier, et presque braver le boulet.

Il fallait passer par le pont pour arriver àcette porte, et passer par cette porte pour pénétrer dans latour.

Pas d’autre entrée.

V. LA PORTE DE FER

 

Le deuxième étage du châtelet du pont,surélevé à cause des piles, correspondait avec le deuxième étage dela tour ; c’est à cette hauteur que, pour plus de sûreté,avait été placée la porte de fer.

La porte de fer s’ouvrait du côté du pont surla bibliothèque et du côté de la tour sur une grande salle voûtéeavec pilier au centre. Cette salle, on vient de le dire, était lesecond étage du donjon. Elle était ronde comme la tour ; delongues meurtrières, donnant sur la campagne, l’éclairaient. Lamuraille, toute sauvage, était nue, et rien n’en cachait lespierres, d’ailleurs très symétriquement ajustées. On arrivait àcette salle par un escalier en colimaçon pratiqué dans la muraille,chose toute simple quand les murs ont quinze pieds d’épaisseur. Aumoyen âge on prenait une ville rue par rue, une rue maison parmaison, une maison chambre par chambre. On assiégeait uneforteresse étage par étage. La Tourgue était sous ce rapport fortsavamment disposée et très revêche et très difficile. On montaitd’un étage à l’autre par un escalier en spirale d’un abordmalaisé ; les portes étaient de biais et n’avaient pas hauteurd’homme, et il fallait baisser la tête pour y passer ; or,tête baissée c’est tête assommée ; et, à chaque porte,l’assiégé attendait l’assiégeant.

Il y avait au-dessous de la salle ronde àpilier deux chambres pareilles, qui étaient le premier étage et lerez-de-chaussée, et au-dessus trois ; sur ces six chambressuperposées la tour se fermait par un couvercle de pierre qui étaitla plate-forme, et où l’on arrivait par une étroite guérite.

Les quinze pieds d’épaisseur de muraille qu’onavait dû percer pour y placer la porte de fer, et au milieudesquels elle était scellée, l’emboîtaient dans une longuevoussure ; de sorte que la porte, quand elle était fermée,était, tant du côté de la tour que du côté du pont, sous un porchede six ou sept pieds de profondeur ; quand elle était ouverte,ces deux porches se confondaient et faisaient la voûted’entrée.

Sous le porche du côté du pont s’ouvrait dansl’épaisseur du mur le guichet bas d’une vis-de-Saint-Gilles quimenait au couloir du premier étage sous la bibliothèque ;c’était encore là une difficulté pour l’assiégeant. Le châtelet surle pont n’offrait à son extrémité du côté du plateau qu’un mur àpic, et le pont était coupé là. Un pont-levis, appliqué contre uneporte basse, le mettait en communication avec le plateau, et cepont-levis, qui, à cause de la hauteur du plateau, ne s’abaissaitjamais qu’en plan incliné, donnait dans le long couloir dit salledes gardes. Une fois maître de ce couloir, l’assiégeant, pourarriver à la porte de fer, était forcé d’enlever de vive forcel’escalier en vis-de-Saint-Gilles qui montait au deuxièmeétage.

VI. LA BIBLIOTHÈQUE

 

Quant à la bibliothèque, c’était une salleoblongue ayant la largeur et la longueur du pont, et une porteunique, la porte de fer. Une fausse porte battante, capitonnée dedrap vert, et qu’il suffisait de pousser, masquait à l’intérieur lavoussure d’entrée de la tour. Le mur de la bibliothèque était duhaut en bas, et du plancher au plafond, revêtu d’armoires vitréesdans le beau goût de menuiserie du dix-septième siècle. Six grandesfenêtres, trois de chaque côté, une au-dessus de chaque arche,éclairaient cette bibliothèque. Par ces fenêtres, du dehors et duhaut du plateau, on en voyait l’intérieur. Dans les entre-deux deces fenêtres se dressaient sur des gaines de chêne sculpté sixbustes de marbre, Hermolaüs de Byzance, Athénée, grammairiennaucratique, Suidas, Casaubon, Clovis, roi de France, et sonchancelier Anachalus, lequel du reste n’était pas plus chancelierque Clovis n’était roi.

Il y avait dans cette bibliothèque des livresquelconques. Un est resté célèbre. C’était un vieil in-quarto avecestampes, portant pour titre en grosses lettresSaint-Barthélemy, et pour sous-titre Évangile selonsaint Barthélemy, précédé d’une dissertation de Pantœnus,philosophe chrétien, sur la question de savoir si cet évangile doitêtre réputé apocryphe et si saint Barthélemy est le même queNathanaël. Ce livre, considéré comme exemplaire unique, étaitsur un pupitre au milieu de la bibliothèque. Au dernier siècle onle venait voir par curiosité.

VII. LE GRENIER

 

Quant au grenier, qui avait, comme labibliothèque, la forme oblongue du pont, c’était simplement ledessous de la charpente du toit. Cela faisait une grande halleencombrée de paille et de foin, et éclairée par six mansardes. Pasd’autre ornement qu’une figure de saint Barnabé sculptée sur laporte et au-dessous ce vers :

Barnabus sanctus falcem jubet ire perherbam.

Ainsi une haute et large tour, à six étages,percée çà et là de quelques meurtrières, ayant pour entrée et pourissue unique une porte de fer donnant sur un pont-châtelet fermépar un pont-levis ; derrière la tour, la forêt ; devantla tour, un plateau de bruyères, plus haut que le pont, plus basque la tour ; sous le pont, entre la tour et le plateau, unravin profond, étroit, plein de broussailles, torrent en hiver,ruisseau au printemps, fossé pierreux l’été, voilà ce que c’étaitque la Tour-Gauvain, dite la Tourgue.

Auteurs::

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer