Graziella

I

Notre retour à Naples, en longeant le fond dugolfe de Baïa et les pentes sinueuses du Pausilippe, fut unevéritable fête pour la jeune fille, pour les enfants, pour nous, untriomphe pour Andréa. Nous rentrâmes à la Margellina à nuit closeet en chantant. Les vieux amis et les voisins du pêcheur ne selassaient pas d’admirer sa nouvelle barque. Ils l’aidèrent à ladécharger et à la tirer à terre. Comme nous lui avions défendu dedire à qui il la devait, on fit peu d’attention à nous.

Après avoir tiré l’embarcation sur la grève,et porté les paniers de figues et de raisins au-dessus de la caved’Andréa, près du seuil de trois chambres basses habitées par lavieille mère, les petits enfants et Graziella, nous nous retirâmesinaperçus. Nous traversâmes, non sans serrement de cœur, le tumultebruyant des rues populeuses de Naples, et nous rentrâmes dans noslogements.

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