Graziella

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Quelquefois un vilain soupçon traversait sonâme et jetait du doute et une ombre de crainte dans son regard.Mais cela ne durait pas. Nous l’entendions dire tout bas à sagrand-mère : « Non, cela n’est pas possible, ce ne sontpas des réfugiés chassés de leur pays pour une mauvaise action. Ilssont trop jeunes et trop bons pour connaître le mal. » Nousnous amusions alors à lui faire le récit de quelques forfaits biensinistres, dont nous nous déclarions les auteurs. Le contraste denos fronts calmes et limpides, de nos yeux sereins, de nos lèvressouriantes et de nos cœurs ouverts, avec les crimes fantastiquesque nous supposions avoir commis, la faisait rire aux éclats ainsique son frère, et dissipait vite toute possibilité de défiance.

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