Chapitre 63L’HEURE DU SOLDAT D’HÉRODE
Bertola ne dit rien à ce sujet, et c’est untort. Herzélius semble avoir ignoré complétement la question.Mathieu Pâris lui-même, si spécial en la matière, est muet comme unbrochet. Nous ne possédons qu’un texte de Schedt, mis en lumièrepar la docteur Lunat.
Schedt donne à entendre, dans trois lignesassez confuses qui se trouvent au tome XXIII de sonLégendaire, que chaque jour, à minuit, Ozer l’exécrablesoldat qui tendit l’éponge imbibée de vinaigre, s’enferme dans sachambre avec une cassette qu’il tient dans ses bras crispés.
Pendant trente minutes environ, il est commemort, gardé par la femme d’Hérode, qui possède sa confiance.
Schedt ne dit point ce que contient lacassette. Il était fou, d’après le docteur Lunat pour le compte dequi le bon abbé Romorantin a acheté très-cher une centurie inéditede Michel de Notre-Dame, relative aux immortelles journées dejuillet, qui mentionne il est vrai la cassette (à mots couverts)mais en avouant (avec mystère) qu’il n’y avait rien dedans.