Chapitre 81LES ÂMES
L’étranger se pencha sur le comte Roland deSavray, puis sur sir Arthur, qui, tous deux, semblaient privés devie. Il ouvrit la boîte d’Ozer, pleine d’âmes, et y choisit deuxfioles qu’il mit entre leurs lèvres.
– Je volé aller tête de souite dansParis, déclara aussitôt sir Arthur, qui se releva, roide comme unpiquet. Je vêlé voar le trédgédy !
Et le père du vicomte Paul, se tâtant comme onfait au sortir d’un songe :
– Louise ! ma femme chérie !Paul ! mon fils bien-aimé ! Où sont-ils ? oùsont-ils ?
Âme d’Anglais maniaque.
Bonne âme de France qui, sitôt revenue,faisait battre un bon cœur !