Méditations poétiques

Commentaire.

Cette pièce ne comporte aucun commentaire. Iln’y a pas une âme contemplative et sensible qui n’ait, à certainsmoments de ses premières amertumes, détourné la lèvre de la coupede la vie, et embrassé la mort souriante sous ce ravissant aspectd’une automne expirante dans la sérénité des derniers joursd’octobre ; et puis qui, prête à mourir, n’ait repris àl’existence par le regret, et voulu confondre au moins un derniermurmure d’adieu avec les derniers soupirs du vent du soir dans lespampres, ou avec la lueur du dernier rayon de l’année sur lessommets rosés de neige des montagnes.

Ces vers sont cette lutte entre l’instinct detristesse qui fait accepter la mort, et l’instinct de bonheur quifait regretter la vie. Ils furent écrits en 1819, après lespremiers désenchantements de la première adolescence. Mais ils fontdéjà allusion à l’attachement sérieux que le poëte avait conçu pourune jeune Anglaise qui fut depuis la compagne de sa vie.

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