Commentaire.
Cette méditation n’est qu’un cri de l’âme jetédevant Dieu dans une petite église de village, où j’aperçus un soirla lueur d’une lampe, et où j’entrai, plein de la pensée qui mepoursuivait partout. Une image se plaçait toujours entre Dieu etmoi : j’éprouvai le besoin de la consacrer. En sortant de cerecueillement dans ces murs humides de soupirs, j’écrivis cetteméditation. Elle était beaucoup plus longue : j’en retranchaila moitié à l’impression. La piété amoureuse a deux pudeurs :celle de l’amour et celle de la religion. Je n’osai pas lesprofaner.