Méditations poétiques

XVI – LES PRÉLUDES

La nuit, pour rafraîchir la natureembrasée,

De ses cheveux d’ébène exprimant la rosée,

Pose au sommet des monts ses piedssilencieux,

Et l’ombre et le sommeil descendent sur mesyeux :

C’était l’heure où jadis !… Maisaujourd’hui mon âme,

Comme un feu dont le vent n’excite plus laflamme,

Fait pour se ranimer un inutile effort,

Retombe sur soi-même, et languit ets’endort !

Que ce calme lui pèse ! Ô lyre ! ômon génie !

Musique intérieure, ineffable harmonie,

Harpes, que j’entendais résonner dans lesairs

Comme un écho lointain des célestesconcerts,

Pendant qu’il en est temps, pendant qu’ilvibre encore,

Venez, venez bercer ce cœur qui vousimplore.

Et toi qui donnes l’âme à mon luthinspiré,

Esprit capricieux, viens, prélude à tongré !

Il descend ! il descend ! La harpeobéissante

A frémi mollement sous son vol cadencé,

Et de la corde frémissante

Le souffle harmonieux dans mon âme apassé !

* **

L’onde qui baise ce rivage,

De quoi se plaint-elle à ses bords ?

Pourquoi le roseau sur la plage,

Pourquoi le ruisseau sous l’ombrage

Rendent-ils de tristes accords ?

De quoi gémit la tourterelle

Quand, dans le silence des bois,

Seule auprès du ramier fidèle,

L’Amour fait palpiter son aile,

Les baisers étouffent sa voix ?

Et toi, qui mollement te livres

Au doux sourire du bonheur,

Et du regard dont tu m’enivres,

Me fais mourir, me fais revivre,

De quoi te plains-tu sur mon cœur ?

Plus jeune que la jeune aurore,

Plus limpide que ce flot pur,

Ton âme au bonheur vient d’éclore,

Et jamais aucun souffle encore

N’en a terni le vague azur.

Cependant, si ton cœur soupire

De quelque poids mystérieux,

Sur tes traits si la joie expire,

Et si tout près de ton sourire

Brille une larme dans tes yeux,

Hélas ! c’est que notre faiblesse,

Pliant sous sa félicité

Comme un roseau qu’un souffle abaisse,

Donne l’accent de la tristesse

Même au cri de la volupté ;

Ou bien peut-être qu’avertie

De la fuite de nos plaisirs,

L’âme en extase anéantie

Se réveille et sent que la vie

Fuit dans chacun de nos soupirs.

Ah ! laisse le zéphire avide

À leur source arrêter tes pleurs ;

Jouissons de l’heure rapide :

Le temps fuit, mais son flot limpide

Du ciel réfléchit les couleurs.

Tout naît, tout passe, tout arrive

Au terme ignoré de son sort :

À l’Océan l’onde plaintive,

Aux vents la feuille fugitive,

L’aurore au soir, l’homme à la mort.

Mais qu’importe, ô ma bien-aimée !

Le terme incertain de nos jours ?

Pourvu que sur l’onde calmée,

Par une pente parfumée,

Le temps nous entraîne en son cours ;

Pourvu que, durant le passage,

Couché dans tes bras à demi,

Les yeux tournés vers ton image,

Sans le voir, j’aborde au rivage

Comme un voyageur endormi.

Le flot murmurant se retire

Du rivage qu’il a baisé,

La voix de la colombe expire,

Et le voluptueux zéphire

Dort sur le calice épuisé.

Embrassons-nous, mon bien suprême,

Et sans rien reprocher aux dieux,

Un jour de la terre où l’on aime

Évanouissons-nous de même

En un soupir mélodieux.

Non, non, brise à jamais cette cordeamollie !

Mon cœur ne répond plus à ta voixaffaiblie.

L’amour n’a pas de sons qui puissentl’exprimer :

Pour révéler sa langue, il faut, il fautaimer.

Un seul soupir du cœur que le cœur nousrenvoie,

Un œil demi-voilé par des larmes de joie,

Un regard, un silence, un accent de savoix,

Un mot toujours le même et répété centfois,

Ô lyre ! en disent plus que ta vaineharmonie,

L’amour est à l’amour, le reste est augénie.

Si tu veux que mon cœur résonne sous tamain,

Tire un plus mâle accord de tes fibresd’airain.

* **

J’entends, j’entends de loin comme une voixqui gronde ;

Un souffle impétueux fait frissonner lesairs,

Comme l’on voit frissonner l’onde

Quand l’aigle, au vol pesant, rase le sein desmers.

* **

Eh ! qui m’emportera sur des flots sansrivages ?

Quand pourrai-je, la nuit, aux clartés desorages,

Sur un vaisseau sans mâts, au gré desaquilons,

Fendre de l’Océan les liquidesvallons ?

M’engloutir dans leur sein, m’élancer surleurs cimes

Rouler avec la vague, au fond des noirsabîmes ?

Et, revomi cent fois par les gouffresamers,

Flotter comme l’écume, au vaste sein desmers ?

D’effroi, de volupté, tour à tour éperdue,

Cent fois entre la vie et la mortsuspendue,

Peut-être que mon âme, au sein de ceshorreurs,

Pourrait jouir au moins de ses propresterreurs ;

Et, prête à s’abîmer dans la nuit qu’elleignore,

À la vie un moment se reprendrait encore,

Comme un homme roulant des sommets d’unrocher,

De ses bras tout sanglants cherche à s’yrattacher.

Mais toujours repasser par une même route,

Voir ses jours épuisés s’écouler goutte àgoutte ;

Mais suivre pas à pas dans l’immensetroupeau

Ces générations, inutile fardeau,

Qui meurent pour mourir, qui vécurent pourvivre,

Et dont chaque printemps la terre sedélivre,

Comme dans nos forêts le chêne avec mépris

Livre aux vents des hivers ses feuillagesflétris ;

Sans regrets, sans espoir, avancer dans lavie

Comme un vaisseau qui dort sur une ondeassoupie ;

Sentir son âme usée en impuissant effort

Se ronger lentement sous la rouille dusort ;

Penser sans découvrir, aspirer sansatteindre,

Briller sans éclairer, et pâlir sanss’éteindre :

Hélas ! tel est mon sort et celui deshumains !

Nos pères ont passé par les mêmes chemins.

Chargés du même sort, nos fils prendront nosplaces.

Ceux qui ne sont pas nés y trouveront leurstraces.

Tout s’use, tout périt, tout passe :mais, hélas !

Excepté les mortels, rien ne changeici-bas !

* **

Toi qui rendais la force à mon âmeaffligée,

Esprit consolateur, que ta voix estchangée !

On dirait qu’on entend, au séjour desdouleurs,

Rouler, à flots plaintifs, le sourd torrentdes pleurs.

Pourquoi gémir ainsi, comme un souffled’orage,

À travers les rameaux qui pleurent leurfeuillage ?

Pourquoi ce vain retour vers lafélicité ?

Quoi donc ! ce qui n’est plus a-t-iljamais été ?

Faut-il que le regret, comme une ombreennemie,

Vienne s’asseoir sans cesse au festin de lavie ?

Et d’un regard funèbre effrayant leshumains,

Fasse tomber toujours les coupes de leursmains ?

Non : de ce triste aspect que ta voix medélivre !

Oublions, oublions : c’est le secret devivre.

Viens ; chante, et du passé détournantmes regards

Précipite mon âme au milieu deshasards !

* **

De quels sons belliqueux mon oreille estfrappée !

C’est le cri du clairon, c’est la voix ducoursier ;

La corde de sang trempée

Retentit comme l’épée

Sur l’orbe du bouclier.

* **

La trompette a jeté le signal desalarmes :

Aux armes ! et l’écho répète auloin : Aux armes !

Dans la plaine soudain les escadronsépars,

Plus prompts que l’aquilon, fondent de toutesparts ;

Et sur les flancs épais des légionsmortelles

S’étendent tout à coup comme deux sombresailes.

Le coursier, retenu par un freinimpuissant,

Sur ses jarrets pliés s’arrête enfrémissant ;

La foudre dort encore, et sur la fouleimmense,

Plane, avec la terreur, un lugubresilence :

On n’entend que le bruit de cent millesoldats,

Marchant comme un seul homme au-devant dutrépas.

Les roulements des chars, les coursiers quihennissent,

Les ordres répétés qui dans l’airretentissent,

Ou le bruit des drapeaux soulevés par lesvents,

Qui, sur les camps rivaux flottant à plismouvants,

Tantôt semblent, enflés d’un souffle devictoire,

Vouloir voler d’eux-mêmes au-devant de lagloire,

Et tantôt retombant le long des pavillons,

De leurs funèbres plis couvrir leursbataillons.

Mais sur le front des camps déjà les bronzesgrondent,

Ces tonnerres lointains se croisent, serépondent ;

Des tubes enflammés la foudre avec effort

Sort, et frappe en sifflant comme un soufflede mort ;

Le boulet dans les rangs laisse une largetrace.

Ainsi qu’un laboureur qui passe et quirepasse,

Et, sans se reposer déchirant le vallon,

À côté du sillon creuse un autresillon :

Ainsi le trait fatal dans les rangs sepromène

Et comme des épis les couche dans laplaine.

Ici tombe un héros moissonné dans safleur,

Superbe et l’œil brillant d’orgueil et devaleur.

Sur son casque ondulant, d’où jaillit lalumière,

Flotte d’un noir coursier l’ondoyantecrinière :

Ce casque éblouissant sert de but autrépas ;

Par la foudre frappé d’un coup qu’il ne sentpas,

Comme un faisceau d’acier il tombe surl’arène ;

Son coursier bondissant, qui sent flotter larêne,

Lance un regard oblique à son maîtreexpirant,

Revient, penche sa tête et le flaire enpleurant.

Là, tombe un vieux guerrier qui, né dans lesalarmes,

Eut les camps pour patrie, et pour amours, sesarmes.

Il ne regrette rien que ses chersétendards,

Et les suit en mourant de ses derniersregards…

La mort vole au hasard dans l’horriblecarrière :

L’un périt tout entier ; l’autre, sur lapoussière,

Comme un tronc dont la hache a coupé lesrameaux,

De ses membres épars voit voler leslambeaux,

Et, se traînant encor sur la terrehumectée,

Marque en ruisseaux de sang sa traceensanglantée.

Le blessé que la mort n’a frappé qu’à demi

Fuit en vain, emporté dans les bras d’unami :

Sur le sein l’un de l’autre ils sont frappésensemble

Et bénissent du moins le coup qui lesrassemble.

Mais de la foudre en vain les livideséclats

Pleuvent sur les deux camps ;d’intrépides soldats,

Comme la mer qu’entrouvre une proueécumante

Se referme soudain sur sa trace fumante,

Sur les rangs écrasés formant de nouveauxrangs,

Viennent braver la mort sur les corps desmourants !…

Cependant, las d’attendre un trépas sansvengeance,

Les deux camps à la fois (l’un sur l’autres’élance)

Se heurtent, et du choc ouvrant leursbataillons,

Mêlent en tournoyant leurs sanglantstourbillons !

Sous le poids des coursiers les escadronss’entrouvrent,

D’une voûte d’airain les rangs pressés secouvrent,

Les feux croisent les feux, le fer frappe lefer ;

Les rangs entre-choqués lancent un seuldésir :

Le salpêtre, au milieu des torrents defumée,

Brille et court en grondant sur la ligneenflammée,

Et d’un nuage épais enveloppant leur sort,

Cache encore à nos yeux la victoire ou lamort.

Ainsi quand deux torrents dans deux gorgesprofondes

Dans le lit trop étroit qu’ils vont sedisputer

Viennent au même instant tomber et seheurter,

Le flot choque le flot, les vaguescourroucées

Rejaillissent au loin par les vaguespoussées,

D’une poussière humide obscurcissent lesairs,

Du fracas de leur chute ébranlent lesdéserts,

Et portant leur fureur au lit qui lesrassemble,

Tout en s’y combattant leurs flots roulentensemble.

…………………………

Mais la foudre se tait. Écoutez !… Desconcerts

De cette plaine en deuil s’élèvent dans lesairs :

La harpe, le clairon, la joyeuse cymbale,

Mêlant leurs voix d’airain, montent parintervalle,

S’éloignent par degrés, et sur l’aile desvents

Nous jettent leurs accords, et les cris desmourants !…

De leurs brillants éclats les coteauxretentissent,

Le cœur glacé s’arrête, et tous les sensfrémissent,

Et dans les airs pesants que le son vientfroisser

On dirait qu’on entend l’âme des mortspasser !

Tout à coup le soleil, dissipant le nuage,

Éclaire avec horreur la scène ducarnage ;

Et son pâle rayon, sur la terre glissant,

Découvre à nos regards de longs ruisseaux desang,

Des coursiers et des chars brisés dans lacarrière,

Des membres mutilés épars sur lapoussière,

Les débris confondus des armes et descorps,

Et les drapeaux jetés sur des monceaux demorts !

…………………………

Accourez maintenant, amis, épouses,mères !

Venez compter vos fils, vos amants et vosfrères !

Venez sur ces débris disputer aux vautours

L’espoir de vos vieux ans, le fruit de vosamours !

Que de larmes sans fin sur eux vont serépandre !

Dans vos cités en deuil, que de cris vonts’entendre,

Avant qu’avec douleur la terre aitreproduit,

Misérables mortels, ce qu’un jour adétruit !

Mais au sort des humains la natureinsensible

Sur leurs débris épars suivra son courspaisible :

Demain, la douce aurore, en se levant sureux,

Dans leur acier sanglant réfléchira sesfeux ;

Le fleuve lavera sa rive ensanglantée,

Les vents balayeront leur poussièreinfectée,

Et le sol, engraissé de leurs restesfumants,

Cachera sous des fleurs leurs pâlesossements !

Silence, esprit de feu ! Mon âmeépouvantée

Suit le frémissement de ta corde irritée,

Et court en frissonnant sur tes pasbelliqueux,

Comme un char emporté par deux coursiersfougueux ;

Mais mon œil attristé de ces sombresimages

Se détourne en pleurant vers de plus douxrivages ;

N’as-tu point sur ta lyre un chantconsolateur ?

N’as-tu pas entendu la flûte dupasteur ?

Quand seul, assis en paix sous le pampre quiplie,

Il charme par ses airs les heures qu’iloublie,

Et que l’écho des bois, ou le fleuve encoulant,

Porte de saule en saule un son plaintif etlent ?

Souvent pour l’écouter, le soir, sur lacolline,

Du côté de ses chants mon oreilles’incline,

Mon cœur, par un soupir soulagé de sonpoids,

Dans un monde étranger se perd avec lavoix ;

Et je sens par moments, sur mon âmecalmée,

Passer avec le son une brise embaumée,

Plus douce qu’à mes sens l’ombre desarbrisseaux,

Ou que l’air rafraîchi qui sort du lit deseaux.

* **

Un vent caresse ma lyre

Comme l’aile d’un oiseau,

Sa voix dans le cœur expire,

Et l’humble corde soupire

Comme un flexible roseau !

* **

Ô vallons paternels ! doux champs !humble chaumière,

Aux bords penchants des bois suspendus auxcoteaux,

Dont l’humble toit, caché sous des touffes delierre,

Ressemble au nid sous les rameaux !

Gazons entrecoupés de ruisseaux etd’ombrages,

Seuil antique où mon père, adoré comme unroi,

Comptait ses gras troupeaux rentrant despâturages,

Ouvrez-vous ! ouvrez-vous ! c’estmoi.

Voilà du dieu des champs la rustiquedemeure.

J’entends l’airain frémir au sommet de sestours ;

Il semble que dans l’air une voix qui mepleure

Me rappelle à mes premiers jours !

Oui, je reviens à toi, berceau de monenfance,

Embrasser pour jamais tes foyersprotecteurs ;

Loin de moi les cités et leur vaineopulence,

Je suis né parmi les pasteurs !

Enfant, j’aimais, comme eux, à suivre dans laplaine

Les agneaux pas à pas, égarés jusqu’ausoir ;

À revenir, comme eux, baigner leur tendrelaine

Dans l’eau courante du lavoir ;

J’aimais à me suspendre aux lianeslégères,

À gravir dans les airs de rameaux enrameaux,

Pour ravir, le premier, sous l’aile de leursmères

Les tendres œufs des tourtereaux ;

J’aimais les voix du soir dans les airsrépandues,

Le bruit lointain des chars gémissant sousleur poids,

Et le sourd tintement des clochessuspendues

Au cou des chevreaux, dans les bois ;

Et depuis, exilé de ces douces retraites,

Comme un vase imprégné d’une premièreodeur,

Toujours, loin des cités, des voluptéssecrètes

Entraînaient mes yeux et mon cœur.

Beaux lieux, recevez-moi sous vos sacrésombrages !

Vous qui couvrez le seuil de rameauxéplorés,

Saules contemporains, courbez vos longsfeuillages

Sur le frère que vous pleurez.

Reconnaissez mes pas, doux gazons que jefoule,

Arbres, que dans mes jeux j’insultaisautrefois,

Et toi qui, loin de moi, te cachais à lafoule,

Triste écho, réponds à ma voix.

Je ne viens pas traîner, dans vos riantsasiles,

Les regrets du passé, les songes dufutur :

J’y viens vivre ; et, couché sous vosberceaux fertiles,

Abriter mon repos obscur.

S’éveiller, le cœur pur, au réveil del’aurore,

Pour bénir, au matin, le Dieu qui fait lejour ;

Voir les fleurs du vallon sous la roséeéclore

Comme pour fêter son retour ;

Respirer les parfums que la collineexhale,

Ou l’humide fraîcheur qui tombe desforêts ;

Voir onduler de loin l’haleine matinale

Sur le sein flottant des guérets ;

Conduire la génisse à la source qu’elleaime,

Ou suspendre la chèvre au cytise embaumé,

Ou voir ses blancs taureaux venir tendred’eux-mêmes

Leur front au joug accoutumé ;

Guider un soc tremblant dans le sillon quicrie,

Du pampre domestique émonder les berceaux,

Ou creuser mollement, au sein de laprairie,

Les lits murmurants des ruisseaux ;

Le soir, assis en paix au seuil de lachaumière,

Tendre au pauvre qui passe un morceau de sonpain ;

Et, fatigué du jour, y fermer sa paupière

Loin des soucis du lendemain ;

Sentir, sans les compter, dans leur ordrepaisible,

Les jours suivre les jours, sans faire plus debruit

Que ce sable léger dont la fuiteinsensible

Nous marque l’heure qui s’enfuit ;

Voir, de vos doux vergers, sur vos fronts lesfruits pendre

Les fruits d’un chaste amour dans vos brasaccourir

Et sur eux appuyé doucementredescendre :

C’est assez pour qui doit mourir.

…………………………

Le chant meurt, la voix tombe : adieu,divin Génie !

Remonte au vrai séjour de la pureharmonie :

Tes chants ont arrêté les larmes dans mesyeux.

Je lui parlais encore… il était dans lescieux.

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