Commentaire.
Cette méditation ne vaut pas la précédente.Voici pourquoi : la première est d’inspiration, celle-ci estde réflexion. Le repentir a-t-il jamais l’énergie de lapassion ?
Ma mère, à qui je montrai ce volume avant dele livrer à l’impression, me reprocha pieusement et tendrement cecri de désespoir. C’était, disait-elle, une offense à Dieu, unblasphème contre la volonté d’en haut, toujours juste, toujourssage, toujours aimante, jusque dans ses sévérités. Je ne pouvais,disait-elle, imprimer de pareils vers qu’en les réfutant moi-mêmepar une plus haute proclamation à l’éternelle sagesse et àl’éternelle bonté. J’écrivis, pour lui obéir et pour lui complaire,la méditation intitulée la Providence à l’homme.