Commentaire.
Ainsi que le dit la note qui précède, cesvers, qui faisaient partie d’un recueil que je jetai au feu,avaient été écrits à Naples en 1813. J’allais souvent alors passermes journées, avec le père de Graziella et Graziella elle-même,dans le golfe de Baïa, où le pêcheur jetait ses filets (voir lesConfidences, épisode de Graziella). J’écrivais lacôte, les mouvements, les impressions de la rive et des flots, envers, pendant que mon ami Aymon de Virieu les notait au crayon etau pinceau sur ses albums. Il avait, par hasard, conservé une copiede cette élégie, et il me la remit au moment ou je faisais imprimerles Méditations. Je la recueillis comme un coquillage desbords de la mer qu’on retrouve dans une valise de voyage oubliéedepuis longtemps, et je l’enfilai, avec ses sœurs plus graves, dansce chapelet de mes poésies.