146 – L’ÉTRANGER
Étranger, ne va pas plus loin dans la ville.Tu ne trouveras ailleurs que chez moi des filles plus jeunes niplus expertes. Je suis Sôstrata, célèbre au delà de la mer.
Vois celle-ci dont les yeux sont verts commel’eau dans l’herbe. Tu n’en veux pas ? Voici d’autres yeux quisont noirs comme la violette, et une chevelure de troiscoudées.
J’ai mieux encore. Xanthô, ouvre ta cyclas.Étranger, ses seins sont durs comme le coing, touche-les. Et sonbeau ventre, tu le voie, porte les trois plis de Kypris.
Je l’ai achetée avec sa sœur, qui n’est pasd’âge à aimer encore, mais qui la seconde utilement. Par les deuxdéesses ! tu es de race noble. Phyllis et Xanthô, suivez lechevalier !