20 – LES CONFIDENCES
Le lendemain, je suis allée chez elle, et nousavons rougi dès que nous nous sommes vues. Elle m’a fait entrerdans sa chambre pour que nous fussions toutes seules.
J’avais beaucoup de choses à lui dire ;mais en la voyant j’oubliai. Je n’osais pas même me jeter à soncou, je regardais sa ceinture haute.
Je m’étonnais que rien n’eût changé sur sonvisage, qu’elle semblât encore mon amie et que cependant, depuis laveille, elle eût appris tant de choses qui m’effarouchaient.
Soudain je m’assis sur ses genoux, je la prisdans mes bras, je lui parlai à l’oreille vivement, anxieusement.Alors elle mit sa contre la mienne, et me dit tout.