145 – LE MARCHAND DE FEMMES
« Qui est là ? – Je suis le marchandde femmes. Ouvre la porte, Sôstrata, je te présente deux occasions.Celle-ci d’abord. Approche, Anasyrtolis, et défais-toi. – Elle estun peu grosse.
– C’est une beauté. De plus, elle danse lakordax et elle sait quatre-vingts chansons. – Tourne-toi. Lève lesbras. Montre tes cheveux. Donne le pied. Souris. C’est bien.
– Celle-ci, maintenant. – Elle est tropjeune ! – Non pas, elle a eu douze ans avant-hier, et tu nelui apprendrais plus rien. – Ote ta tunique. Voyons ? Non,elle est maigre.
– Je n’en demande qu’une mine. – Et lapremière ? – Deux mines trente. – Trois mines les deux ?– C’est dit. – Entrez là et lavez-vous. Toi, adieu. »