14 – PHITTA MELIAÏ
Dès que le soleil sera moins brûlant nousirons jouer sur les bords du fleuve, nous lutterons pour uncrocos[1] frêle et pour une jacinthe mouillée.
Nous ferons le collier de la ronde et laguirlande de la course. Nous nous prendrons par la main et par laqueue de nos tuniques.
Phitta Meliaï ! donnez-nous du miel.Phitta Naïades ! baignez-nous avec vous. PhittaMéliades ! donnez l’ombre douce à nos corps en sueur.
Et nous vous offrirons, Nymphes bienfaisantes,non le vin honteux, mais l’huile et le lait et des chèvres auxcornes courbes.