151 – LA DUPERIE
Je m’éveille… Est-il donc parti ? Il alaissé quelque chose ? Non : deux amphores vides et desfleurs souillées. Tout le tapis est rouge de vin.
J’ai dormi, mais je suis encore ivre… Avec quidonc suis-je rentrée ?… Pourtant nous nous sommes couchés. Lelit est même trempé de sueur.
Peut-être étaient-ils plusieurs ; le litest si bouleversé. Je ne sais plus… Mais on les a vus ! Voilàma Phrygienne. Elle dort encore en travers de la porte.
Je lui donne un coup de pied dans la poitrineet je crie : « Chienne, tu ne pouvais pas… » Je suissi enrouée que je ne puis parler.