84 – LES YEUX
Larges yeux de Mnasidika, combien vous merendez heureuse quand l’amour noircit vos paupières et vous animeet vous noie sous les larmes ;
Mais combien folle, quand vous vous détournezailleurs, distraits par une femme qui passe ou par un souvenir quin’est pas le mien.
Alors mes joues se creusent, mes mainstremblent et je souffre… Il me semble que de toutes parts, etdevant vous ma vie s’en va.
Larges yeux de Mnasidika, ne cessez pas de meregarder ! ou je vous trouerai avec mon aiguille et vous neverrez plus que la nuit terrible.