143 – LA PETITE PHANIÔN
Étranger, arrête-toi, regarde qui t’a faitsigne : c’est la petite Phaniôn de Kôs, elle mérite que tu lachoisisses.
Vois, ses cheveux frisent comme du persil, sapeau est douce comme un duvet d’oiseau. Elle est petite et brune.Elle parle bien.
Si tu veux la suivre, elle ne te demandera pastout l’argent de ton voyage ; non, mais une drachme ou unepaire de chaussures.
Tu trouveras chez elle un bon lit, des figuesfraîches, du lait, du vin, et, s’il fait froid, il y aura dufeu.