77 – L’AMOUR
Hélas, si je pense à elle, ma gorge sedessèche, ma tête retombe, mes seins durcissent et me font mal, jefrissonne et je pleure en marchant.
Si je la vois, mon cœur s’arrête, mes mainstremblent, mes pieds se glacent, une rougeur de feu monte à mesjoues, mes tempes battent douloureusement.
Si je la touche, je deviens folle, mes bras seraidissent, mes genoux défaillent. Je tombe devant elle, et je mecouche comme une femme qui va mourir.
De tout ce qu’elle me dit je me sens blessée.Son amour est une torture et les passants entendent mes plaintes…Hélas ! Comment puis-je l’appeler Bien-Aimée ?