91 – LA TENTATIVE
Tu étais jalouse de nous, Gyrinno, fille tropardente. Que de bouquets as-tu fait suspendre au marteau de notreporte ! Tu nous attendais au passage et tu nous suivais dansla rue.
Maintenant tu es selon tes vœux, étendue à laplace aimée, et la tête sur ce coussin où flotte une autre odeur defemme. Tu es plus grande qu’elle n’était. Ton corps différentm’étonne.
Regarde, je t’ai enfin cédé. Oui, c’est moi.Tu peux jouer avec mes seins, caresser ma hanche, ouvrir mesgenoux. Mon corps tout entier s’est livré à tes lèvresinfatigables, – hélas !
Ah ! Gyrinno ! avec l’amour meslarmes aussi débordent ! Essuie-les avec tes cheveux, ne lesbaise pas, ma chérie ; et enlace moi de plus près encore pourmaîtriser mes tremblements.