90 – LETTRE
Cela est impossible, impossible. Je t’ensupplie à genoux, avec larmes, toutes les larmes que j’ai pleuréessur cette horrible lettre, ne m’abandonne pas ainsi.
Songes-tu combien c’est affreux de te reperdreà jamais pour la seconde fois, après avoir eu l’immense joied’espérer te reconquérir. Ah ! mes amours ! nesentez-vous donc pas à quel point je vous aime !
Écoute-moi. Consens à me revoir encore unefois. Veux-tu être demain, au soleil couchant, devant taporte ? Demain, ou le jour suivant. Je viendrai te prendre. Neme refuse pas cela.
La dernière fois peut-être, soit, mais encorecette fois, encore cette fois ! Je te le demande, je te lecrie, et songe que de ta réponse dépend le reste de ma vie.