115 – L’HÔTELLERIE
Hôtelier, nous sommes quatre. Donne-nous unechambre et deux lits. Il est trop tard maintenant pour rentrer à laville et la pluie a crevé la route.
Apporte une corbeille de figues, du fromage etdu vin noir ; mais ôte d’abord mes sandales et lave-moi lespieds, car la boue me chatouille.
Tu feras porter dans la chambre deux bassinsavec de l’eau, une lampe pleine, un cratère et des kylix. Tusecoueras les couvertures et tu battras les coussins.
Mais que les lits soient de bon érable et queles planches soient muettes ! Demain tu ne nous réveilleraspas.