86 – LE SILENCE DE MNASIDIKA
Elle avait ri toute la journée, et même elles’était un peu moquée de moi. Elle avait refusé de m’obéir, devantplusieurs femmes étrangères.
Quand nous sommes rentrées, j’ai affecté de nepas lui parler, et comme elle se jetait à mon cou, en disant :« Tu es fâchée ? » je lui ai dit :
« Ah ! tu n’es plus comme autrefois,tu n’es plus comme le premier jour. Je ne te reconnais plus,Mnasidika. » Elle ne m’a rien répondu ;
Mais elle a mis tous ses bijoux qu’elle neportait plus depuis longtemps, et la même robe jaune brodée de bleuque le jour de notre rencontre.