92 – L’EFFORT
Encore ! assez de soupirs et de brasétirés ! Recommence ! Penses-tu donc que l’amour soit undélassement ? Gyrinno, c’est une tâche, et de toutes la plusrude.
Réveille-toi ! Il ne faut pas que tudormes ! Que m’importent tes paupières bleues et la barre dedouleur qui brûle tes jambes maigres. Astarté bouillonne dans mesreins.
Nous nous sommes couchées avant le crépuscule.Voici déjà la mauvaise aurore ; mais je ne suis pas lasse poursi peu. Je ne dormirai pas avant le second soir.
Je ne dormirai pas : il ne faut pas quetu dormes. Oh ! comme la saveur du matin est amère !Gyrinno, apprécie-la. Les baisers sont plus difficiles, mais plusétranges, et plus lents.