Les chansons de Bilitis

156 – PREMIÈRE ÉPITAPHE

 

Dans le pays où les sources naissent de lamer, et où le lit des fleuves est fait de feuilles de roches, moi,Bilitis, je suis née.

Ma mère était Phoïnikienne ; mon pèreDamophylos, Hellène. Ma mère m’a appris les chants de Byblos,tristes comme la première aube.

J’ai adoré l’Astarté à Kypre. J’ai connuPsappha à Lesbos. J’ai chanté comment j’aimais. Si j’ai bien vécu,Passant, dis-le à ta fille.

Et ne sacrifie pas pour moi la chèvrenoire ; mais, en libation douce, presse sa mamelle sur matombe.

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