Les chansons de Bilitis

157 – SECONDE ÉPITAPHE

 

Sur les rives sombres du Mélas, à Tamassos dePamphylie, moi, fille de Damophylos, Bilitis, je suis née. Jerepose loin de ma patrie, tu le vois.

Toute enfant, j’ai appris les amours de l’Adônet de l’Astarté, les mystères de la Syrie sainte, et la mort et leretour vers Celle-aux-paupières-arrondies.

Si j’ai été courtisane, quoi deblâmable ? N’était-ce pas mon devoir de femme ? Étranger,la Mère-de-toutes-choses nous guide. La méconnaître n’est pasprudent.

En gratitude à toi qui t’es arrêté, je tesouhaite ce destin : Puisses-tu être aimé, ne pas aimer.Adieu. Souviens-toi dans ta vieillesse, que tu as vu montombeau.

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