7 – LE PASSANT
Comme j’étais assise le soir devant la portede la maison, un jeune homme est venu à passer. Il m’a regardée,j’ai tourné la tête. Il m’a parlé, je n’ai pas répondu.
Il a voulu m’approcher. J’ai pris une faulxcontre le mur et je lui aurais fendu la joue s’il avait avancé d’unpas.
Alors reculant un peu, il se mit à sourire etsouffla vers moi dans sa main, disant. « Reçois lebaiser. » Et j’ai crié et j’ai pleuré. Tant, que ma mère estaccourue.
Inquiète, croyant que j’avais été piquée parun scorpion. Je pleurais : « Il m’a embrassée. » Mamère aussi m’a embrassée et m’a emportée dans ses bras.
