VIII
Le lendemain Rarahu quitta le serviced’Ariitéa qui ne s’y opposa point.
Notre case sous les grands cocotiers, quiétait restée déserte en mon absence, se rouvrit pour nous. Lejardin était plus fouillis que jamais, et tout envahi par lesherbes folles et les goyaviers ; les pervenches roses avaientpoussé et fleuri jusque dans notre chambre… Nous reprîmespossession du logis abandonné avec une joie triste. Rarahu yrapporta son vieux chat fidèle, qui était demeuré son meilleur amiet qui s’y retrouva en pays connu.
… Et tout fut encore comme aux anciensjours…