XVII
Pour arriver à parler le langage de Rarahu,– et à comprendre ses pensées, – même les plusdrôles ou le plus profondes, –j’avais résolu d’apprendrela langue maorie.
Dans ce but, j’avais fait un jour à Papeetel’acquisition du dictionnaire des frères Picpus, – vieuxpetit livre qui n’eut jamais qu’une édition, et dont les raresexemplaires sont presque introuvables aujourd’hui.
Ce fut ce livre qui le premier m’ouvrit sur laPolynésie d’étranges perspectives, – tout un champinexploré de rêveries et d’études.