XXXI
…Mata reva était le nom que m’avaitdonné Rarahu, ne voulant point de celui de Loti, qui me venait deFaïmana ou d’Ariitéa. – Mata, dans le sens propre, veutdire : œil ; c’est d’après les yeux que lesMaoris désignent les gens, et les noms qu’ils leur donnent sontgénéralement très réussis…
Plumket, par exemple, s’appelait Matapifaré (œil de chat) ; Brown, Mata ioré (œil derat), et John, Mata ninamu (œil azuré)…
Rarahu n’avait voulu pour moi aucuneressemblance d’animal ; l’appellation plus poétique deMata reva était celle qu’après bien des hesitations elleavait choisie…
Je consultai le dictionnaire des vénérablesfrères Picpus, –et trouvai ce qui suit :
Reva, firmament ; –abîme, profondeur ; – mystère…