XV
Stamboul, 25 décembre 1876.
Une belle nuit de Noël, bien claire, bienétoilée, bien froide.
À onze heures, je débarque du Deerhound aupied de la vieille mosquée de Foundoucli, dont le croissant brilleau clair de lune.
Achmet est là qui m’attend, et nous commençonsaux lanternes l’ascension de Péra, par les rues biscornues desquartiers turcs.
Grande émotion parmi les chiens. On croiraitcirculer dans un conte fantastique illustré par Gustave Doré.
J’étais convié là-haut dans la villeeuropéenne, à une fête de Christmas, pareille à celles qui secélèbrent à la même date dans tous les coins de la patrie.
Hélas ! les nuits de Noël de mon enfance…quel doux souvenir j’en garde encore !…