XI
Ce fut une des époques troublées de monexistence que ces derniers jours de mai 1876.
Longtemps j’étais resté anéanti, le cœur vide,inerte, à force d’avoir souffert ; mais cet état transitoireavait passé, et la force de la jeunesse amenait le réveil. Jem’éveillais seul dans la vie ; mes dernières croyances s’enétaient allées, et aucun frein ne me retenait plus.
Quelque chose comme de l’amour naissait surces ruines, et l’Orient jetait son grand charme sur ce réveil demoi-même, qui se traduisait par le trouble des sens.