Aziyadé

LVIII

L’opération s’acheva sans grande souffrance,et Achmet remit à l’artiste un papier-monnaie de dix piastres,provenant de la bourse d’Aziyadé.

Le vieux Dimitraki exerçait l’invraisemblablemétier de tatoueur pour marins grecs. Il avait une légèreté detouche, et une sûreté de dessin très remarquables.

Et j’emportais sur ma poitrine une petiteplaque endolorie, rouge, labourée de milliers d’égratignures – qui,en se cicatrisant ensuite, représentèrent en beau bleu le nom turcd’Aziyadé.

Suivant la croyance musulmane, ce tatouage,comme toute autre marque ou défaut de mon corps terrestre, devaitme suivre dans l’éternité.

Auteurs::

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer