XXIV.
Heureux l’homme, occupé de l’éterneldestin,
Qui, tel qu’un voyageur qui part de grandmatin,
Se réveille, l’esprit rempli de rêverie,
Et, dès l’aube du jour, se met à lire etprie !
À mesure qu’il lit, le jour vientlentement
Et se fait dans son âme ainsi qu’aufirmament.
Il voit distinctement, à cette clartéblême,
Des choses dans sa chambre et d’autres enlui-même ;
Tout dort dans la maison ; il est seul,il le croit ;
Et, cependant, fermant leur bouche de leurdoigt,
Derrière lui, tandis que l’extasel’enivre,
Les anges souriants se penchent sur sonlivre.
Paris, septembre 1842.