XXI.
Il lui disait : « Vois-tu, si tousdeux nous pouvions,
« L’âme pleine de foi, le cœur plein derayons,
« Ivres de douce extase et demélancolie,
« Rompre les mille nœuds dont la villenous lie ;
« Si nous pouvions quitter ce Paristriste et fou,
« Nous fuirions ; nous irionsquelque part, n’importe où,
« Chercher loin des vains bruits, loindes haines jalouses,
« Un coin où aurions des arbres, despelouses,
« Une maison petite avec des fleurs, unpeu
« De solitude, un peu de silence, un cielbleu,
« La chanson d’un oiseau qui sur le toitse pose,
« De l’ombre ; – et quel besoinavons-nous d’autre chose ? »
Juillet 18…