XXV. – Nomen, numen, lumen
Quand il eut terminé, quand les soleilsépars,
Éblouis, du chaos montant de toutes parts,
Se furent tous rangés à leur placeprofonde,
Il sentit le besoin de se nommer aumonde ;
Et l’être formidable et serein seleva ;
Il se dressa sur l’ombre et cria :JÉHOVAH !
Et dans l’immensité ces sept lettrestombèrent ;
Et ce sont, dans les cieux que nos yeuxréverbèrent,
Au-dessus de nos fronts tremblants sous leurrayon,
Les sept astres géants du noirseptentrion.
Minuit, au dolmen du Faldouet, mars 1855.