Les Contemplations

III. – Mes deux filles

 

Dans le frais clair-obscur du soir charmantqui tombe,

L’une pareille au cygne et l’autre à lacolombe,

Belles, et toutes deux joyeuses, ôdouceur !

Voyez, la grande sœur et la petite sœur

Sont assises au seuil du jardin, et surelles

Un bouquet d’œillets blancs aux longues tigesfrêles,

Dans une urne de marbre agité par le vent,

Se penche, et les regarde, immobile etvivant,

Et frissonne dans l’ombre, et semble, au borddu vase,

Un vol de papillons arrêté dans l’extase.

LaTerrasse, près Enghien, juin 1842.

Auteurs::

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer