X.
Pendant que le marin, qui calcule et quidoute,
Demande son chemin auxconstellations ;
Pendant que le berger, l’œil plein devisions,
Cherche au milieu des bois son étoile et saroute ;
Pendant que l’astronome, inondé de rayons,
Pèse un globe à travers des millions delieues,
Moi, je cherche autre chose en ce ciel vasteet pur.
Mais que ce saphir sombre est un abîmeobscur !
On ne peut distinguer, la nuit, les robesbleues
Des anges frissonnants qui glissent dansl’azur.
Avril 1847.
